ACTUSEN
A LA UNEEconomie

Les faits saisissants de la LFI 2017

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a éclairé les pans d’ombres, qui enveloppaient jusqu’ici la LFI 2017 arrêtée à 3 360 milliards F Cfa contre 3 022 milliards de francs pour la Loi de finances initiale 2016, soit une hausse de 338 milliards.

Faits saisissants : d’une part, le budget d’investissement 2017 va battre de nouveaux records ; avec plus de 1225 milliards de FCFA, plus de 17,2% par rapport à 2016, plus de 36,4% du montant total du budget », selon Amadou Ba.

Et de l’autre, « la préparation de ce budget d’investissement a  obéi aux orientations du Chef de l’Etat déclinées dans la politique économique de Macky Sall. Actusen.com vous plonge dans les grands axes des ressources et des charges ayant trait à la LFI 2017.

MORCEAUX CHOISIS DE LA LFI 2017

« La LFI 2017 est arrêtée à 3 360 milliards de F Cfa, contre 3 022 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale (LFI) 2016, soit une hausse de 338 milliards de FCFA en valeur absolue et 11,2% en valeur relative.

Les ressources sont composées des grandes masses suivantes :

  • recettes fiscales : 1985,7 milliards de FCFA, en hausse de 15,4% par rapport à la LFI 2016 ;
  • recettes non fiscales : 98,4 milliards de FCFA, accusant une légère baisse de 12,9 % par rapport à la LFI 2016 ;
  • autres ressources internes : 98 milliards de FCFA, en baisse de 19,5% par rapport à la LFI 2016;
  • ressources externes : 437 milliards de FCFA, en hausse de 0,7% par rapport à la LFI 2016 ;
  • ressources des comptes spéciaux du Trésor (CST) projetées en 111,85 milliards de FCFA, contre 97,75 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une hausse de 14,4%.

Les charges de la LFI 2017 se décomposent comme suit :

  • amortissement et charges de la dette publique : 680 milliards de FCFA, contre 595,6 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une progression de 14,2 % ;
  • dépenses de personnel : 586 milliards de FCFA, contre 538,2 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une progression de 8,9 % ; Cet effort budgétaire important a un soubassement contractuel (les accords signés avec les syndicats d’enseignants) et prend en compte l’impact budgétaire des accords signés avec les syndicats d’enseignants pour un montant 41 milliards de FCFA.
  • dépenses de fonctionnement hors personnel : 756,9milliards de FCFA, contre 745,8 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une progression de 1,5% ;
  • dépenses en capital sur ressources internes : 788,2 milliards de FCFA, contre 611 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une progression de 29% ;
  • dépenses en capital sur ressources externes : 437 milliards de FCFA, contre 434 milliards de FCFA dans la LFI 2016, soit une progression de 0,7 % ;
  • charges des comptes spéciaux du Trésor (CST) en équilibre avec les ressources 111,85 milliards de FCFA. Ils sont composés des postes suivants, tous équilibrés en recettes et en dépenses : comptes d’affectation spéciale ; comptes de commerce ; comptes de prêt, comptes d’avance et comptes de garantie et avals.

C’est un budget historique car si les précédentes lois de finances s’évertuaient surtout à redresser les comptes publics, à restaurer les marges de manœuvre budgétaire de notre Etat, on peut dire que le budget 2017 est celui de l’accélération de la reprise économique.

Et le budget d’investissement 2017 va battre de nouveaux records : plus de 1225 milliards de FCFA, plus de 17,2% par rapport à 2016, plus de 36,4% du montant total du budget.

La préparation de ce budget d’investissement a  obéi aux orientations  suivantes du Chef de l’Etat :

  • traduire sur le terrain les engagements pris lors des conseils des ministres délocalisés, surtout en faveur des régions les plus éloignées, dans le but de corriger les déséquilibres socioéconomiques qui brident le potentiel de notre pays ;
  • privilégier les investissements ayant un impact direct et fort sur la croissance mais aussi la création d’emplois ;
  • rattraper le retard accusé par notre pays dans le secteur très sensible de la défense et de la sécurité nationale, dans un contexte où notre pays fait face à des menaces d’un type nouveau et d’une ampleur nouvelle ;
  • Prendre en compte l’impact budgétaire des principales questions soulevées par les députés lors du débat d’orientation budgétaire tenue les 23 et 30 juin 2016 ;
  • Mettre en œuvre les projets phares du PSE dans les secteurs prioritaires :
  • Infrastructures et Services de Transports 

Construction des autoroutes Thiès-Touba et AIBD-Mbour-Thiès, Rénovation des Aéroports Secondaires, Programme prioritaire de désenclavement (Boucle de Boudhié, KédougaSalémata, etc)

  • Infrastructures et Services Energétiques :

Programme National d’électrification rurale, Programme de construction et de réhabilitation de lignes de transport et de distribution de l’électricité

  • Agriculture

Programme National d’Autosuffisance en Riz, Programme d’Equipement du Monde Rural, etc.

  • Hydraulique et Assainissement

Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM), Projet de construction de l’usine de KeurMomar SARR (FM3), Projet de Dessalement de l’eau de mer.

  • Education et Formation

Construction de l’Université El Hadji Ibrahima Niass du Sine Saloum, Construction Université Amadou MakhtarMBow.

  • Santé et Protection sociale

Programme National des bourses de sécurité familiale, Construction des Hôpitaux de Touba, Sédhiou, Kaffrine et Kédougou.

  • Habitat et Cadre de Vie

Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), Programme d’urgence pour la modernisation des axes frontaliers (PUMA), Travaux d’aménagement du pôle urbain de Diamniadio ».

 

Leave a Comment