Une bien-pensance politico-médiatique veut instaurer un terrorisme intellectuel. Objectif : installer le malaise ou mettre la censure psychologique chez tout individu contre les lignes de défense, les incongruités, les contradictions et les contrevérités qui se cachent derrière la stratégie de certains opposants. Ils damnent quiconque fait face aux bricolages inventifs, sur fondd’artifices de communication pour dissiper les faits. Ces têtus faits. Un candidat de l’opposition peut déverser sa bile sur le pouvoir, les institutions de la République, «flinguer» parfois outrancièrement le Président de la République Macky Sall et ses partisans. Lorsque c’est le cas, nos tenants de la bien-pensance applaudissent à se fracasser le métacarpe. Mais qu’une pensée dissidente réplique et riposte, alors on fait dans les intimidations politico-médiatiques comme pour imposer une sorte de capitulation intellectuelle à ceux qui soutiennent le camp de la majorité. Pourquoi donc les adeptes de cette bien-pensance veulent instaurer et installer une dictature de la minorité ? Allez savoir !
Manipulations. Mensonges. Médisances. Mépris. Biles et billevesées. Voilà les spectacles assourdissants, les supplices vocaux qu’infligent à l’opinion des opposants dont la plupart sont déjà connus du landerneau politique, administratif et/ou financier. Chacun apparait maintenant sous les habits et les habiletésd’un messie promettant, une fois élu, de faire couler le lait et le miel sur le Sénégal. Le nirvana quoi ! Alors même qu’on les a vus presque tous à l’œuvre et à la manœuvre. Certains sont des loups qui cherchent à entrer ou à ré-entrer dans le poulailler de la République. Vous vous souvenez des gestions catastrophiques sur fond de distractions de milliards de certains de ces OVI (Objets Volant Identifiés) qui ont le toupet de donner des leçons de vertu, aujourd’hui qu’ils convoitent le pouvoir? Que c’est charmant, la démocratie !
Ils sont aujourd’hui tout à leurs «Nintendo» de diversion, leurs «gamings» de distraction.Finalement, il ne leur reste que cet emballage préélectoral pour emballer les Sénégalais qui savent bien ce que vaut et veut chacun de ces charmeurs…politiques. Observez bien chaque candidat de l’opposition ! Oyez-le donc ! Il n’émet que sur le seul registre de la pensée magique. De l’image. Toujours l’image. La magie télévisuelle a produit des virtuoses de la mise en scène au Sénégal. Avec, aujourd’hui les réseaux sociaux aidant et les Fake-news en consols et consolations. Ça fait moins d’énergie à dépenser. Moins de sollicitations des nerfs pour des réflexions critiques sur le pays réel et les réalisations et la vision traduite dans le PSE du Président Macky Sall. C’est moins prenant. Moins suant. Moins ardu. Moins lessivant. Surtout quand des déboussolés aux convictions à la boussole cherchent à faire oublier aux populations sénégalaises ce qu’elles ne doivent point oublier : les vols perpétrés des deniers publics. Les milliards engloutis dans les roublardises de haute voltigede l’ANOCI et dans une fumeuse Caisse d’avance d’où 1,8 milliard a été avancé en vraies fausses factures. «Rien que ça ! Circulez !!!», réfrènent Messieurs les bien-pensants.
Ils tentent de nous cacher ces sans-gêne, ces brevetés de la soustraction de milliards et spécialistes en faux et usages de faux qui s’autorisent l’audace devenir solliciter les suffrages des Sénégalais qu’ils participent à vulnérabiliser par des pratiques prédatrices ! Et ce sont de telles pratiques que des opposants (pas tous, heureusement pour la santé de notre démocratie !), cherchent à ensevelir par des enfumages verbaux, en criant à la politisation de dossiers pourtant aux preuves délictuelles établies.
Les faits sont têtus. Ils résistent aux déclarations martiales, aux martingales de menaces et aux sordides accusations gratuites verticalement orientées vers le Président de la République. On a beau vouloir nier l’évidence : le bilan du Président Macky Sall, sur les plans économique, social, culturel, et infrastructurel pèse bien lourd. En cas plus lourd, en termes de réalisations indiscutables, que les jérémiades et les pépiements de ses contempteurs politiques qui se complaisent dans une compilation frénétique de musiques récriminatoires. Les cogitations enterrées par les agitations !
SILENCES AUDIBLES
Il n’y a rien, du côté de l’opposition, que des silences audibles sur les immenses réalisations opérées par la seconde alternance sous le leadership du Président Macky Sall. Aucune offre politique crédible, sans démagogie, n’a été déclinée comme alternative programmatique ! Limitons-nous seulement à quelques aspects du volet social du Président Macky Sall ! Les mesures prises pour réduire considérablement les effets dévastateurs, traumatiques et traumatisantes des inondations. Silence audible. Quelle proposition alternative probante à la Couverture Maladie Universelle, à la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans et les personnes âgées ? Aphasie. Que faire dans le domaine des logements sociaux et la baisse de l’impôt sur les salaires plus que le Président Macky Sall ? Extinction des voix sous les toits. Quel menu en lieu et place de la Carte d’égalité des chances ? Motus et bouche cousue. Quelle autre orientation que la Loi d’orientation sociale ? Pas de boussole. Que dire des réductions des loyers, des denrées alimentaires de première nécessité et du gaz ? Tonalités réduites à zéro.
Nous faisons l’économie des nombreuses réalisations et en chantiers d’infrastructures routières, de forages, d’universités, d’écoles et avec leurs équipements. Silences audibles sur tout cela.
OU SONT LES INTERETS DU PAYS ?
C’est à se demander si certains opposants s’intéressent à ce qui intéresse vraiment les populations sénégalaises. A celles-ci, ils veulent faire monter des œillères pour que leurs priorités soient le goût retrouvé du vieux Président Wade pour la pyromanie sur fond de son appel à l’autodafé des cartes d’électeurs.Pour les beaux yeux de son fils Karim qui dort à Doha. Le tout mâtiné sans conviction à la sauce Khalifa Sall pour rendre comestible ce plat peu ragoûtant. Pour Wade, le Jupiter sans foudre,qui s’abîme dans un projet de destruction calibrée du prochain scrutin présidentiel. Pas de foudre, mais de la poudre aux yeux !
L’ancien Président Wade n’a pas varié. Ses néo-croisés, eux oui ! Son combat reste et demeure celui de son fils et pour son fils, le seul digne de son Pds. Pas de ses héritiers dont beaucoup, pourtant, sont politiquement plus légitimes que son fiston. Mais quand ceux-ci préfèrent détourner les yeux de leur légitimité par manque d’éthique de conviction et de responsabilité… Demain, ils s’en mordront les doigts jusqu’aux phalanges ! Ce n’est pas pour rien que ça part en quenouille au Pds. Que ça grouille et grenouilled’alliés dont certains sont devenus des stratèges enremorquage électoral. Diantre pourquoi donc «Decroix-ez»-vous les doigts ?Il y en a qui surveillent la dépouille du Pds pour en emporter de futurs morceaux éclatés avec en souterrain des concerts bruyants au sein d’une coalition aux mille têtes, chacune portant le secret rêve de son ambition égotique.
Et puis, on se désintéresse des vrais intérêts du Sénégal et des Sénégalais pour nous distraire avec les élucubrations rhétoriciennes detrois anciens Premiers ministres aujourd’hui candidats : Idrissa Seck, Aguibou Soumaré et Abdou Mbaye. Le temps qu’ils ont occupé leur station «primatorale», aucun d’entre n’est arrivé à la cheville de Macky Sall alors chef du Gouvernement sous Wade, en termes de capacités à sortir de terre des projets, à les rendre visibles. Ce sont des faits marbrés dans une histoire récente. C’est le Président Wade himself qui tenait la truelle… élogieuse, magnifiant les résultats de son Premier ministre Macky Sall sur l’ensemble du territoire national «à la grande satisfaction du Président de la République (qu’il était) et du peuple sénégalais (qui demeure)». Vous vous en souvenez, non ? Donc rien d’étonnant dans ce que Macky Sall, Président de la République, a réussi en sept ans seulement. Et pourquoi donc penser que le meilleur n’est pas à venir ?
Pour terminer, ce sont les porte-flingues de la bien-pensante, qui s’enragent, ragent et râlent sur le soutien du Parti socialiste, de son Secrétaire général et de ses instances au Président Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar. Sous le fallacieux prétexte que c’est une première dans l’histoire de cette formation politique vieille de 70 ans. Comme si la vie politique sénégalaise et celle des partis qui l’animent est immuable. Statique. Du Parti unique, au multipartisme intégral pour ne pas dire débridé maintenant, en passant par les quatre courants, c’est comme si aucune eau n’avait coulé sous les ponts de la politique sénégalaise. La vie politique est mouvement ; elle est mutation. Elle épouse les contours et tours de son contexte. C’est la dialectique. C’est l’erreur politique que le Pds est en train de commettre. Vivre dans la fiction que le Pds d’aujourd’hui est celui de Wade hier. Et puis, pour dire vrai, si le Ps avait choisi son candidat, la même meute des bien-pensants aurait crié à la trahison.
Par Soro DIOP