Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a levé un coin du voile qui enveloppait, jusqu’ici, le limogeage du désormais ex-Directeur du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac).
Invité de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm, Mame Mbaye Niang, dans les habits d’un homme d’Etat, s’est gardé de se montrer volubile et expansif, quant aux raisons qui l’ont amené à limoger Jean Pierre Senghor.
Cependant, le ministre a invoqué que le départ de ce dernier est consécutif à une évaluation du Programme des domaines agricoles communautaires. Quand certains ergotent sur le fait qu’un conflit serait à l’origine du limogeage de Jean Pierre Senghor, Mame Mbaye Niang veut rester droit dans ses bottes : « ce n’est pas dans cette émission que je vais entrer dans le fond de la mesure ».
Et pour preuve, le ministre explique que le chef du Papej a été relevé, l’année dernière. « Nous évaluons, chaque année, les différents Programmes », dit-il. Mieux, ajoute-t-il : « c’est moi qui l'(Ndlr : Jean Pierre Senghor) ai proposé, au moment où il était nommé. Ce n’est pas ici que je vais dévoiler les raisons pour lesquelles je l’ai limogé ».
Tout ce qu’il faut savoir, c’est que, estime-t-il, « nous travaillons sur la base d’objectifs ». Quid de la rumeur, selon laquelle l’ex-Dg du Prodac avait refusé le transfèrement du Programme de Kédougou au profit de Sangalkam?
Mame Mbaye Niang refuse de vaciller sur ses bases : « il ne peut pas y avoir de refus de la part d’un Dg pour la réalisation ou le transfèrement d’un projet d’un point A vers un point B. L’année prochaine, le Prodac sera évalué. Ce sont des choix ».
Ndèye Aminata Diaham, Stagiaire Actusen.com