ACTUSEN
People & Sports

L’impressionnante prophétie de Jacquet à Zidane

Aimé Jacquet était convaincu que Zinédine Zidane pouvait être dangereux sur les corners lors de la finale de la Coupe du monde 1998. A juste titre…

Ce sont sans aucun doute les deux buts de la tête les plus mémorables de l’histoire des Bleus. Le 12 juillet 1998, Zinédine Zidane entrait dans la légende en s’offrant un doublé de la tête face au Brésil et permettrait à l’équipe de France de remporter sa première Coupe du monde. Deux buts qui ont fait de Zizou « le joueur qui a marqué l’histoire du foot français » selon ses propres dires dans une interview accordée à L’Equipe à l’occasion du 20e anniversaire du sacre des Bleus.

Et ces deux buts, les seuls marqués par l’ancien Bordelais lors de cette Coupe du monde, n’ont pas dû surprendre Aimé Jacquet, convaincu que son meneur de jeu pouvait briller sur corner face aux Brésiliens. La faute à la petite taille de plusieurs d’entre eux, la charnière Aldair-Junior Baiano étant occupée à défendre sur Frank Leboeuf, Marcel Desailly ou Stéphane Guivarc’h, autrement plus dangereux que le Ballon d’Or 1998 sur coups de pied arrêtés.

« Les jours avant la finale, Aimé Jacquet a mis l’accent sur les corners: ‘Zizou, je sais que le jeu de tête n’est pas obligatoirement ton point fort mais ce Brésil, il fait 1,70m (Roberto Carlos), celui-là, à peine plus (Leonardo, 1,75m), donc je te garantis que si tu y vas avec conviction tu peux faire quelque chose’, s’est ainsi souvenu ZZ. Manu (Petit) tire le premier corner de la droite, Youri (Djorkaeff) le deuxième de la gauche, et je me suis retrouvé à chaque fois seul avec l’avantage de la taille. »

Deux buts quasi identiques qui n’ont pas provoqué les mêmes émotions chez l’actuel entraîneur du Real Madrid, entré une nouvelle fois dans l’histoire en décrochant trois Ligues des champions à la suite sur le banc madrilène. « Sur le premier but, je sens une forme de tension, je ne suis pas obligatoirement content, d’ailleurs, ça se voit, je ne souris pas. Par contre, sur le deuxième, je me libère. C’est une joie énorme. Je me dis: « Ah ouais, tu as marqué en finale et, en plus, deux buts. Il y a 2-0, c’est pas mal engagé cette histoire », a-t-il confié.

Football.fr

Leave a Comment