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L’homme d’affaires Bara Tall « wanted » : il est accusé d’avoir égorgé ses ex-employés

Au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi, 28 novembre 2016, dans les locaux du Groupe Com7, les employés du « défunt » quotidien le Populaire ont dénoncé les magouilles de l’homme d’affaires Bara Tall, actionnaire principal dudit Groupe de presse.

En effet, le boss de Jean Lefebvre, qui devait plus de trois années d’arriérés de salaires aux employés, a annoncé une faillite qui l’a conduit à mettre fin à l’existence du Populaire. Ce, par l’intermédiaire de Daouda Diarra, Directeur de publication du même journal que le Collectif pour la défense des employés du Groupe Com7 pointe du doigt d’être « un vendu qui n’a ni éthique ni déontologie ».

Ce que les membres dudit Collectif « abusés » fustigent au-delà des trois années de salaires dues et dont Bara Tall avait pris l’engagement de payer jusqu’au dernier centime, c’est la façon dont celui-ci et son acolyte, Daouda Diarra, sont parvenus à se débarrasser d’eux, malgré leur compétence et leur ancienneté. Tout cela, sur fond de prétextes fallacieux, disent-ils.

Car, «déclarer la faillite du journal Le Populaire et en lancer un autre de même nature, en l’occurrence «Vox Populi» dans les quarante huit heures qui ont suivi, relève d’une pure arnaque ».

Les compagnons d’Amédine Sy jugent le procédé de liquidation illégal, car ne respectant aucune des règles administratives en ce sens. Et que c’est plus pour refuser de payer les trois ans de salaires dus aux travailleurs qu’il a agi de la sorte.

«Bara Tall nous a roulés dans la farine et on ne va pas se laisser faire. On s’est toujours battus pour lui et pour le quotidien «Pop ». Malgré tout, il n’a pas hésité à nous «égorger», a déclaré Amédine Sy. Histoire de faire le parallèle entre le sort que leur a infligé Bara Tall et le contexte de meurtres à la pelle au Sénégal.

Pour autant, « nous saisirons la justice pour obtenir réparation. Nous épuiserons tous les recours et nous nous battrons jusqu’au bout». Ce sont les mots que des salariés qui se disent victimes de Bara Tall.

Pour rappel, au moment où Bara Tall doit tous ces arriérés de salaires, il s’est, récemment, offert, avec un grand renfort médiatique, le luxe permissif de procéder à la réhabilitation d’un Etablissement scolaire. Avec, cerise sur le gâteau : le gazonnement de l’espace de l’Ecole.

Un décor pittoresque qui contraste d’avec le péril humain en vue dans son Groupe de presse. Où beaucoup de pères de familles devraient renouer avec le chômage, dans les prochains jours.

Ndèye Aminata DIAHAM, Stagiaire Actusen.com 

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