L’OM va frapper fort. Quelques jours après les incidents à Guimarães, la direction du club s’affaire à identifier les supporters responsables des débordements, révèle RMC. Des interdictions de stade sont à prévoir.
Des Etats-Unis, Frank McCourt observe avec agacement les tensions qui subsistent entre l’OM et ses supporters. Le propriétaire du club marseillais n’a pas apprécié les banderoles à son encontre le mois dernier face à Konyaspor. Les événements à Guimarães, que le coup de sang de Patrice Evra résume, jeudi en Ligue Europa, ont accentué son constat. Les relations entre l’état-major olympien et les groupes de supporters ne risquent pas de s’apaiser puisque l’OM prépare sa riposte afin de sanctionner les fauteurs de troubles.
L’enquête interne, que le club a lancée à l’issue de la rencontre, a déjà mené à la mise à pied d’Evra avant « un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire » (un accord à l’amiable pour la résiliation de son contrat est évoqué). Son deuxième volet débute puisque l’OM cherche désormais à identifier tous les supporters qui ont participé aux échauffourées, révèle RMC. Vidéos, photos, témoignages, convocations,…, Marseille use de nombreux instruments avec Thierry Aldebert, directeur de la sécurité depuis janvier, en première ligne.
« L’OM aurait déjà joint certains leaders de groupes de supporters pour les prévenir de leur intention d’être très ferme et sévère », assure la radio généraliste, à qui un proche du club a confié: « Eyraud ne lâchera pas. Il veut que les supporters impliqués payent et soient interdits de stade ». Pour l’heure, le président olympien se trouve en Floride avec une délégation de la mairie de Marseille, dont Jean-Claude Gaudin, le maire, et des chefs d’entreprise. Une réunion a été organisée par plusieurs associations de supporters ce samedi. L’ambiance s’annonce électrique au Vélodrome ce dimanche contre Caen.
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