Depuis la tuerie survenue la semaine dernière dans la forêt de Boffa-Bayotte, les avis divergent sur l’attitude du président de la République qui jusque-là, ne s’est pas déplacé pour présenter ses condoléances.
Selon le conseiller politique du président, Luc Malick Sarr, «nous ne considérons pas ce qui s’est passé comme un acte de guerre perpétré par la Rébellion. Mais plutôt, un acte de grand banditisme crapuleux. L’organe qui prend en charge de pareilles affaires de banditisme, c’est le Ministère de l’Intérieur et dit-il, le ministre de l’Intérieur était présent sur place après les faits».
De son coté, le responsable de Amnesty international/Sénégal pense que Luc Malick Sarr a tout faux. Selon Seydi Gassama, ne serait ce pour un réconfort moral, le président Sall devait, impérativement, aller à Ziguinchor.
«Le président aurait dû faire ce voyage pour d’abord témoigner sa compassion aux familles des personnes qui ont été tuées mais également, rassurer les Casamançais qui, à cet instant là, avaient beaucoup de crainte par rapport à leur sécurité», a-t-il déclaré sur la Rfm. Avant d’ajouter : «même si ce qui s’est passé n’est pas directement lié à la reprise éventuelle de la guerre en Casamance, le contexte de mi-guerre, ni paix qui prévaut, en est la principale cause».
Actusen.com