Sénégal, pays des paradoxes. Cette affirmation entretenue depuis plusieurs peut être, légitimement, appliquée aux extrêmes qui secouent notre société. Les magistrats Moustapha Ka et Samba Seck Ndiaye peuvent retrouver le sourire.
Confraternité oblige, les magistrats, avec Souleymane Téliko à leur tête, ont tenu à apporter une réplique égale au sabrage de leurs deux collègues accusés de tous les péchés d’Israël, après avoir très porté haut la voix du Sénégal, »Astaxfirulah », leur voix au sujet de l’affaire Karim Wade.
S’il est vrai que l’autorité politique est libre de se séparer, à tout moment, de tout collaborateur, les magistrats n’ont pas apprécié le lynchage en règle de l’Exécutif. Et pourtant, quand il fallait condamner Wade-fils, l’Exécutif avait applaudi des deux mains, les laissant à la merci des politiciens.
Pendant que les magistrats portent le masque des mauvais jours, la banlieue s’est encore réveillée le cerveau engourdi. Avec la nouvelle de la mort de Yacine Sané aux aurores. Alors qu’elle essayait de sauver son greffage et son sac à main des mains des agresseurs qui avaient mis sous coupe réglée le car «Ndiaga Ndiaye» où elle avait pris place.
Et si les généraux Jean Baptiste Tine et Ousmane Sy mutualisaient leurs forces, pour enfin offrir cette quiétude à ces populations de la banlieue partagées entre inondations, moustiques, insécurité, etc.
Mame SAGAR (Billet-SourceA)