Le ministree de l’Economie des Finances et du Plan a procédé, ce mardi, avec Rémy RIOUX, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (Afd) à la signature de deux conventions de financement pour un montant global de plus de 20 Milliards de F cfa.
Pour le premier, le ministre Amadou Ba explique que c’est un «Projet de lutte à court-terme contre l’érosion côtière sur la Langue de Barbarie à Saint-Louis», avec principalement la réalisation d’un ouvrage de protection d’urgence de la zone.
D’un coût estimatif de dix-huit millions huit cent quatre-vingt mille (18 880 000) euros, ce projet bénéficie d’un concours de l’AFD de seize millions (16 000 000) d’euros dont six millions (6 000 000) en dons.
Cet important projet a pour objectif principal de «freiner le recul de la ligne de rivage et les destructions associées de bâtiments et d’habitations au niveau de la Langue de Barbarie».
Le second projet qui bénéficie de l’appui de l’Afd est le «Projet de gestion intégrée du risque d’inondation au Sénégal». Pour sa mise en œuvre, l’AFD, en rapport avec le Fonds Vert Climat, a mis à la disposition du Sénégal une enveloppe de neuf milliards huit cent trente-neuf millions (9 839 000 000) de francs CFA.
L’objectif visé, si on en croit le ministre Amadou Ba, est «d’identifier, de prévenir et de réduire les risques d’inondation en zones urbaines dans une perspective de prévention et de gestion des catastrophes naturelles».
L’argentier de l’Etat a souligné également «que l’Etat du Sénégal et l’AFD ont conclu un protocole d’entente pour le recours à la «Facilité Adapt’action» mise en place par l’Afd».
Le recours à cette facilité sera donc pour le Sénégal une opportunité pour mieux prendre en charge sa Contribution déterminée au niveau national (Cdn) et la préparation de projets dans le domaine de l’adaptation au changement climatique.
Amadou Ba a, en outre, magnifié cette coopération qui, selon lui, «s’est matérialisée par la signature, notamment depuis la tenue du Groupe Consultatif de Paris en février 2014, de quarante et une (41) conventions de financement pour un montant total de huit cent quarante-six milliards quatre cent soixante-dix millions (846 470 000 000) de F cfa».
Actusen.sn