Tous unis dans la lutte contre les feux de brousse. C’est ce qu’on peut dire de la collaboration entre le Ministre de l’Environnement et du Développement durable et de la Ministre de l’Elevage et des productions animales.
En effet, lors de la Journée nationale de sensibilisation pour la lutte contre les feux de brousse et la constitution de réserves fourragères tenue ce jeudi 12 janvier à Koussanar, Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Bibi Baldé ont exprimé leurs volontés de travailler côte à côte pour éradiquer ce fléau qui gangrène les terres de cette Commune du Niany.
La préservation du potentiel forestier, dans sa globalité, demeure une impérieuse nécessité pour l’amélioration de la productivité des systèmes de production et le développement économique, social et écologique.
C’est pour cela que le ministre de l’Environnement et du Développement durable juge que «les actions de lutte contre les feux de brousse doivent être une priorité dans les plans et programmes des Collectivités locales qui s’investissent dans la gestion durable des ressources naturelles».
Les conséquences néfastes des feux de brousse touchent aussi les bétails, «détruit fourrages, produits alimentaires, bois, sols, infrastructures, greniers, équipements, animaux domestiques et sauvages et même parfois des vies humaines», a déploré Abdoulaye Baldé.
C’est pour cette raison qu’il a joint, à son combat, la ministre de l’Elevage et des Productions animales. Ce qui n’est pas sans ravir l’ex-mairesse de Louga qui, à son tour, a constaté les dommages laissés par les feux de brousse dans le cheptel
Selon Aminata Mbengue Ndiaye, «tous les ans, le tapis herbacé est agressé par de multiples cas de feux de brousse généralement d’origine anthropique. Les conséquences demeurent l’exposition du cheptel à une situation d’insécurité alimentaire liée à l’ampleur des dégâts sur le parcours naturel des bétails».
Elle invite les populations à s’engager massivement dans la lutte contre les feux de brousse, afin «de préserver durablement nos ressources naturelles pour une meilleure constitution des réserves fourragères».
Selon elle, «la traversée, sans grand danger, des périodes de soudures souvent difficiles pour le cheptel et les éleveurs en dépend. La grande bataille pour la préservation de nos pâturages et de nos forêts doit s’intensifier et les populations doivent être en première ligne».
Une remise de matériels forestiers (brouettes, râteaux, pelles, vélos…) dans le combat des populations a été initiée par la Direction des Eaux et Forêts, en vue de mieux équiper les acteurs dans leur démarche.
Ndèye Aminata Diaham, Envoyée spéciale à Koussanar