Ce samedi, la Communauté musulmane sénégalaise a, dans sa majorité, célébré «l’Aïd el Kébir», communément appelé Tabaski. En tant que fidèle musulman, le Chef de l’Etat était allé aussi, prier à la grande mosquée de Dakar.
A la fin de la prière, Macky Sall a souhaité à toute la nation, une excellente fête tout en demandant pardon et en accordant son pardon à tous comme cela se fait de coutume dans notre société.
«En ce jour de fête, de pardon et de solidarité, j’en profite pour saluer tous les Sénégalais, chefs religieux, hommes politiques et aussi, toutes les forces vives de la Nation», dit-il d’emblée. Poursuivant, il ajoute : «j’ai pardonné à tous ceux qui m’ont offensé car, le pardon fait aussi partie des valeurs qu’un musulman doit cultiver».
Néanmoins, le Chef de l’Etat a voulu être très clair avec tous. Car, il estime que certains confondent des faits très importants de la République.
«Le pardon nécessite du courage et de la générosité. cCest pourquoi, tant que c’est ma personne, je peux pardonner. Maintenant, il ne faut pas confondre la personne du Président de la République et l’Etat ou les Lois. Ce sont des choses extrêmement différentes», avertit M. Sall.
Mercredi dernier, le Chef de l’Etat avait, également, gracié 234 détenus. Face à cet acte, il explique les raisons pour lesquelles, il peut se baser pour accorder son pardon. «Nous sommes, chaque fois obligés de temps à autre, après examen de dossier bien sûr, de procéder à des grâces collectives pour alléger les souffrances dans les maisons d’arrêt et de correction», soutient-il.
«On ne peut que gracier des personnes qui ont été définitivement jugées», s’est voulu clair le Chef de l’Etat.
Richard SAMBOU (Actusen.com)