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Macky Sall, Président du Sénégal en perdition

Le Président de la République adore fredonner sa chanson favorite, selon laquelle le pays marche comme sur des roulettes.

Mieux, récemment, lors de sa visite à Malicounda,  Macky Sall, toisant ses contempteurs pour qui rien ne bouge et ne change dans ce pays, se glorifiait : « le Pse, ce n’est pas de la théorie, mais une stratégie sérieusement conçue, réaliste et réalisable et qui se décline au quotidien par des actes sur le terrain, pour répondre aux préoccupations des populations. ‘Rewmi mi ngi dox, mi ngi waaxu, ci daw la jëm’ (Ndlr : Le pays est en marche, il accélère et bientôt il va décoller)».

Mais au regard de la situation qui prévaut sous nos Cieux, le Chef de l’Etat ferait mieux de frissonner plutôt que de se glorifier du tableau ô combien ombrageux du Sénégal. Différent du Sénégal qu’il décrit. Pour cause, dans tous les compartiments du pays, on ne cesse, à cause de la quête effrénée du gain facile, de tordre le cou aux règles élémentaires d’une vie en société digne du nom.

En politique, on change d’idéologie comme on change de chemise

Dans le champ politique, on change d’idéologie comme on change de veste pour jouir de quelques rentes. Les mutations effectuées par les acteurs politiques notamment ceux de l’opposition en faveur du camp présidentiel se font à une vitesse V.

Si on ne transhume pas carrément, pour rejoindre la Mouvance présidentielle, on se réfugie derrière le fameux mouvement politique, pour se frayer un chemin qui mène au maquis. Quand on est, de plain-pied, dans le maquis, on se montre volubile, expansif et souvent disproportionné pour se faire davantage adopté par le chef d’aujourd’hui.

Certains Imams se réfugient derrière la drogue

Au niveau du pouvoir spirituel où certains fidèles se réfugiaient, lorsqu’ils ne savaient plus par quel Saint se fier, certains Imams, censés être des hommes de Dieu, surfent sur le trafic de drogue. Pour tirer le diable par la queue. Ici, on fait ce que Dieu-lui-même prohibe de faire. L’essentiel, c’est de gagner son pain. Fut-il dans les conditions les plus abjectes.

Dans les quartiers, on poignarde mortellement ses semblables. Si on ne les égorge pas. Et le tout dans une tentative souvent vouée à l’échec de soutirer de l’argent, nerf de la guerre, à autrui. Les deux victimes de la Pharmacie de Ndioum et la défunte 5ème vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Souvent, pour une pauvre pièce de 100 francs, on vous ôte la vie, parce que vous refusez de lâcher l’espèce sonnante au plus mordant.

Quand certaines forces de l’ordre suent sang et eau pour traquer ces ennemis de la sécurité publique, d’autres sont, malheureusement, cités dans des affaires peu enviables. Qui ne se souvient pas du policier Assane Diallo, filmé dans une vidéo qui a fait le tour de la toile, en train de manger le document de contravention. Après que le contrevenant lui a glissé quelques pauvres trois mille F Cfa?

La presse se meurt dans ces pauvres billets de F Cfa

La presse censée dénoncer certains comportements notés dans la société, est si fauchée qu’elle préfère sauver sa peau. Employés dans des Rédactions en proie à une conjoncture économique extrêmement difficile, certains reporters font, désormais, dans la résistance tout-terrain, quand ils vont dans les Séminaires. Et refusent de quitter parfois les hôtels et autres restaurants abritant ce genre de rencontres, avant d’avoir empoché le fameux per diem de 10 000 F Cfa.

A défaut de pouvoir encaisser ce montant, ils négocient le billet vert (5 mille F Cfa), en guise de transport du taxi virtuel. Car parmi cette catégorie, beaucoup débarquent dans ces manifestations après avoir pris plusieurs cars « Rapide » ou Cars « Ndiaga Ndiaye ».

Le patronat, mis au parfum de cette attitude dégradante, rase les murs de leurs Rédactions plutôt que de sévir. Parce qu’ils doivent dans bien des cas plusieurs mois d’arriérés de salaires à cette race de journalistes qui ont fini de faire craqueler ce qui restait de l’image de la presse.

Dans certaines Rédactions, quand on a la chance de tomber sur une info béton, on appelle l’intéressé, sous le fallacieux prétexte du recoupement de ladite info, et on lui propose un deal qui ne dit pas son nom. Evidemment, prêt à tout pour que l’info ne soit jamais publiée, l’intéressé est souvent si enclin à mettre la main à la poche, histoire d’acheter toute diffusion du topo.

C’est aussi le sauve-qui-peut dans le Secteur privé

Dans le Secteur informel, c’est également le sauve-qui-peut ! Si on ne vend pas des produits périmés et nocifs à la santé publique, on abat, clandestinement, « mbaam seuf » (âne). Pour vendre sa chair prohibée aux pauvres citoyens. Dans ce contexte surréaliste, on crée une pénurie artificielle de certaines denrées de première nécessité, pour se faire, honteusement, une santé financière.

Une partie de la Société civile, une frange du champ politique et certains religieux, qui, en temps normal, devaient hausser le ton, aux fins d’essayer de sauver le navire national qui tangue dangereusement, préfèrent dans bien des cas, aller vaquer à autre chose.

Alors, le Président de la République semble vivre dans un Sénégal virtuel. Sinon, en chantonnant le Plan Sénégal Emergent, sur fond de refrain, selon lequel « le pays marche, il accélère et bientôt il va décoller, il aurait dû en rajouter ce morceau : « le pays tourne à plein régime, dans les pires scénarii inimaginables et tout ça, à cause de l’argent qui se fait, de plus en plus, rare, depuis des années ».

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