Le Président de la République refuse de lâcher son homologue Yaya Jammeh. Qui s’accroche, contre la volonté de la Communauté internationale, à la tête de la Gambie, dont il tient les manettes depuis 22 ans.
La preuve, ce vendredi, en visite à Louga chez la famille omarienne, Macky Sall a non seulement sermonné l’homme fort de Banjul. Mais aussi, il a continué à jouer sur ses nerfs. En laissant entendre que, par A ou B, Yaya Jammeh partira.
« C’est le Seigneur qui donne le Pouvoir à qui il veut. Mais une fois qu’il décide de le reprendre, l’homme doit l’accepter comme tel, et partir », a-t-il encore flanqué à la figure du dictateur gambien.
Pour rappel, c’est lors de la Présidentielle du 1er décembre 2016 que Yaya Jammeh, selon la Commission électorale, a été battu par Adama Barrow.
Le lendemain, l’enfant de Kanilaï a joint par téléphone son bourreau et l’a félicité. Non sans reconnaître sa défaite. Mais une semaine plus tard, coup de théâtre ! Car Yaya Jammeh décida de revenir sur sa position.
Aussi, exige-t-il un nouveau comptage des voix, ainsi qu’une saisine de la Cour suprême gambienne, dans le cadre d’un recours.
L’Onu, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, entre autres Organisations internationales, ont, tour à tour, invité Jammeh à lâcher le Pouvoir.
Mais celui-ci leur a demandé d’aller se promener. Et quand la Cedeao brandit la possibilité d’une intervention militaire, le Président gambien dit n’en avoir cure.
Actusen.com