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La Directrice du Centre culturel régional de Fatick sur le nouveau studio d’enregistrement : « un studio d’une telle envergure est une première dans la région »

Le Centre culturel régional de Fatick dispose désormais d’un studio d’enregistrement flambant neuf. Le joyau a été inauguré le 15 Octobre 2019 par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. La structure, une première dans la région va permettre aux différents acteurs culturels de fixer leurs œuvres sonores sur place, sans aucun déplacement hors de la région.

Avec un équipement de dernière génération, le nouveau studio est logé dans l’enceinte du bloc administratif du temple régional de la culture de Fatick. Le studio d’enregistrement a subi un long processus à la suite de doléances formulées par les acteurs culturels notamment les musiciens. Le matériel a été disponible depuis 2016 et c’est seulement ce 18 septembre 2019 que le financement fût acquis par la Giz.

« LA Giz est venue accompagner les initiatives formulées par le Ministère de la Culture parce que, c’est ce département qui a acquis en premier un lot de matériels d’une valeur d’une quinzaine de millions de nos francs. L’organisation non gouvernementale Allemande pour compléter, a ensuite acheté de nouveaux équipements et a participé à la formation de 21 ingénieurs de son venus de toute la région de Fatick », informe la Directrice du Centre culturel régional.

Sur l’utilité d’une telle structure dans la région, Ngakane Gning explique : « le nouveau studio d’enregistrement est très utile dans la mesure où il n’existe pas une structure pareille dans la région. Il permettra aux artistes musiciens de fixer leurs œuvres sur place sans se déplacer. Les déplacements étaient couteaux et les musiciens perdaient beaucoup de temps. Désormais, s’ils le souhaitent, ils peuvent tout faire ici. Les équipements nécessaires et la compétence sont là pour faire la promotion et la diffusion de leurs œuvres », se réjouit-elle.

Désormais, à Fatick, tous ceux qui veulent que leurs œuvres soient mis sur support sonore où audio peuvent dorénavant fréquenter le Centre culturel régional. « C’est la fixation qui permet à l’oeuvre de durer pour être transmise de génération en génération », précise la directrice dudit Centre.

La durabilité de studio d’enregistrement dépend en grande partie de la gestion et de l’entretien des équipements et de la satisfaction des clients qui vont le fréquenter. Sur ce, Ngakane Gning rassure : « parmi les jeunes ingénieurs de son formés par la Giz, les meilleurs sont chargés de la maintenance du matériel. Comme le studio ne peut pas être gratuit même si nous ne cherchons pas de l’argent, les tarifications acceptables permettront de faire la maintenance, les rechanges et la motivation des gestionnaires », avertit-elle. Ainsi, la balle est désormais dans le camp des artistes musiciens qui peuvent inonder le marché de leurs productions « made in Fatick ».

Matar Diouf, Correspondant à Fatick (Actusen.sn)

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