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Mahamadou BALDE appelle à décarboner le secteur des énergies renouvelables afin de lutter contre les changements climatiques

L’expert en économie de l’environnement et du développement durable a invité l’humanité toute entière en général et les décideurs en particulier à assainir le secteur des énergies renouvelables pour le bien être de la planète terre. Mahamadou BALDE s’exprimait ce Vendredi 02 décembre à Dakar lors de la conférence de restitution en marge de la COP 22 organisée par l’Observatoire des valeurs sociétales et éthiques des organisations (Ovseo) dont il est le président. La conférence animée par le président du groupe des négociateurs africains à la COP 22, Seyni Nafo, a pour thème « Les changements climatiques et les solutions innovantes offertes par les énergies renouvelables en Afrique».

Ne sachant pas comment cacher son inquiétude face aux affres des changements climatiques devant un parterre d’experts en la matière, le président de l’Ovseo s’est voulu plus catégorique. « Les conséquences néfastes des changements climatiques ne font plus aucun doute. Notre planète émet de sérieux signaux d’essoufflement. Sa fragilisation accrue depuis la révolution industrielle, interpelle la responsabilité de tous, et remet surtout en cause nos modes de production, de consommation, et de vie.

Il est urgent de trouver des solutions dans des modèles économiques responsables de sorte à contenir le réchauffement climatique », s’est désolé Mahamadou Balé qui prononçait le discours inaugural de la conférence de restitution en marge de la COP 22 à Dakar. Suffisant pour le directeur de publication de VivAfrik par ailleurs président de l’Ovseo d’établir le lien entre production énergétique et changements climatiques, citant Adnan Amin, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), «les deux tiers des émissions de CO2 sont liées à la production, à la distribution et à la consommation d’énergie, donc décarboner le secteur de l’énergie est probablement le moyen le plus rapide de décarboner le monde», rappelle M. BALDE qui confirme que, les experts du GIEC, pour respecter le plafond d’émissions de Gaz à effet de serre (Ges), ont appelé à accroître la part des énergies bas carbone dans la production d’électricité à 80% en 2050. La transition énergétique serait à ses yeux, un des moyens les plus efficaces, voire le plus efficace de lutte contre le réchauffement climatique. D’où, le sens de l’intuition de cette rencontre.

A l’en croire, « le contenu, tout comme les préoccupations de l’accord de Paris demeurent encore des notions floues et abstraites pour l’ensemble du grand public,  pourtant il n’en demeure pas moins que ces dispositions auront des conséquences décisives et concrètes, sur les économies et politiques de nos pays », dit-il. Avant de rappeler le rôle de l’Ovseo.

« Nous devons nous saisir de ces questions en tant qu’entreprises, organismes publics, ONG, organisations internationales et membres de la société civile du Sénégal et du continent, avant d’être complètement submergés, non seulement par les effets du changement climatique, mais également par des accords qui contreviendraient à nos intérêts ! L’OVSEO est une organisation africaine forte, suffisamment experte, indépendante et libre pouvant encadrer et jouer ce rôle de veille stratégique sur les processus de création de valeur ».

Moctar FICOU / VivAfrik     

 

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