Souvent, «Buur» se bombe le torse, brandit quelques uns de ses chantiers et se voit victorieux, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2019. Mais parfois, il semble douter de ses capacités à survoler le prochain scrutin.
A l’époque, il jurait sur ce qu’il a de plus cher que si on faisait partir «Paabi», il sonnerait la fin de l’impunité, instaurerait la gestion sobre et vertueuse, mettrait le navire national sur les rails du développement, trouverait du job aux jeunes, entre autres.
Le peuple, aussi, torturé par 12 ans de règne libéral, et le prenant pour Père Noël, avait dit «Oui» à Niangal. Au bout du compte, tous ses espoirs ont fondu comme beurre au soleil.
On ne sait pas si c’est à cause ou non de la tente, sous laquelle il a été élevé par Gorgui, mais avec «Thiompal», le problème c’est qu’il a hérité du dieu du Parti démocratique sénégalais un langage nuancé.
Mame Sagar (SourceA)