Tout juste rappelé en équipe de France plus de deux ans après sa dernière sélection, en mars 2016 contre la Russie, Mamadou Sakho s’attaque à ses vieux démons. L’ancien défenseur du PSG aujourd’hui à Crystal Palace avait injustement été écarté à l’époque, contrôlé positif à un antiasthmatique lorsqu’il évoluait à Liverpool.
Il avait été suspendu 30 jours par l’AMA (Agence mondiale antidopage), une sanction fatale pour le héros du barrage retour contre l’Ukraine (3-0) en 2013, qui manqua l’Euro 2016 en France. Blanchi par la commission de discipline de l’UEFA alors que la molécule retrouvée dans ses urines, l’higénamine, n’est pas une substance prohibée par l’AMA, Sakho contre-attaque selon L’Equipe. Le défenseur aurait entamé un recours auprès de la justice contre l’AMA.