La cour suprême a rejeté, ce jeudi, toutes les requêtes formulées par les avocats de Khalifa Sall pour casser la condamnation, en première instance, de l’ex-maire de Dakar, dans l’affaire de la Caisse d’avance. Du coup, l’ancien édile, condamné à 5 ans de prison ferme, va rester en prison.
Du côté de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), on voyait venir ce verdict de la Cour suprême. «Nous ne pouvons pas dire que nous sommes surpris. Nous ne sommes absolument pas surpris. Mais c’est quand même une décision regrettable qui conforte toutes les appréhensions que nous avons formulées et qui sont à la base de la création de la Pose», a réagi le Coordonnateur, Mame Adama Guèye, lors de la Conférence de presse de la Pose tenue ce jeudi.
L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats regrette pour autant la rapidité avec laquelle, le dossier a été traité. «Quand vous voulez faire un holdup électoral, même pour faire une métaphore, si vous vous approchez du lieu de votre holdup, vous neutralisez tout ce qui est susceptible de gêner votre projet. C’est dans ce sens que Khalifa Sall a fait l’objet de cette procédure. Cette procédure doit être inscrite au Guiness des records dans la mesure où on n’a jamais vu une procédure d’une telle complexité traitée de manière expéditive en moins de deux ans», dénonce-t-il.
Selon lui, «tout est programmé pour créer les conditions de l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall. Et ce n’est pas le fait de déclarer qu’il est admis sur la question du parrainage qui va nous faire croire le contraire».
Ousmane Thiane (stagiaire-Actusen.sn)