Dans un édito au vitriol, Marca a éreinté Unai Emery pour son message offensif adressé, mardi, aux supporters parisiens à deux semaines du choc face au Real Madrid.
A croire que la rédaction de Marca a eu vent du froid glacial en train de s’installer sur l’Hexagone. Grâce à Rodriguez, plume réputée du quotidien madrilène, voilà en tout cas Unai Emery rhabillé pour l’hiver. L’entraîneur parisien a en effet été pris pour cible par le journal pro-Real dans un édito pour le moins acerbe. Sa faute ? Son message envoyé mardi aux supporters du PSG alors que se profile une période décisive avec les deux réceptions de l’Olympique de Marseille et le choc face au Real Madrid.
« L’OM et le Real Madrid savent qu’ils doivent venir à Paris, mais ils ne savent pas ce qu’ils auront vraiment face à eux », a-t-il notamment écrit. Suffisant pour faire réagir Marca. « Le message d’Unai Emery me rappelle beaucoup celui de Rummenigge, il y a quatre ans », s’est tout d’abord souvenu avec amusement Juanma Rodriguez en référence au discours très offensif tenu par Karl-Heinz Rummenigge après la demi-finale aller perdue seulement 1-0 à Santiago Bernabeu avant que le Real ne s’impose 4-0 en Bavière. « Je ne sais pas ce qu’il se passera le 6M (6 mars, ndlr). Et j’ai déjà dit que je sentais comme un piège extra-sportif. Il est possible que le PSG élimine le Madrid et il est également possible que le Real conserve au chaud son 3-1 et passe en quarts de finale », a-t-il ensuite convenu au cas où…
Mais pour le reste, le journaliste de Marca a pris un malin plaisir à se moquer de son compatriote. « Mais, mon cher Emery, on ne gagne pas 12 Ligue des Champions (écoute bien Unai, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze) sans savoir qui sont tes adversaires. Le meilleur club sportif du XXe siècle sait que dans deux semaines il jouera contre une grande équipe », a-t-il d’abord prévenu avant de se moquer du parcours du technicien basque et de son bilan face au Real. « Mais, au match aller, il m’a semblé que c’est toi qui n’a pas compris contre qui tu jouais. Et pourtant avec Almeria, Valence, Séville et maintenant le PSG, tu as déjà perdu quinze fois… Alors… ne crie pas au loup, petit chaperon rouge ! » Ça a le mérite d’être clair…
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