Ibrahima Mahdiyou Aïdara, Khalife de la famille : «nous ne donnons pas d’ultimatum pour libérer le site»
«Nous ne donnons pas d’ultimatum pour demander au promoteur de libérer le site parce que nous ne sommes pas des violents. Mais nous avons mal au cœur et on nous a causé du tort. Parce que, si on fait ça à un père d’autrui, à son chef spirituel ou père spirituel, ça n’aurait pas plu».
Birame Ndiaye, chef de quartier de Bopp : «nous implorons que ce site soit restitué à la famille Aïdara»
«Nous sommes conscients que ce site sera rendu. Nous interpellons toutes les autorités de bonne volonté pour que le détournement d’objectif ne se voie plus jamais. Nous implorons que ce site soit restitué à la famille Aïdara».
Ibrahima Diongue, membre de la coalition de Benno Bokk Yaakaar : «la situation interpelle l’Etat directement»
«La situation interpelle toutes les autorités au plus haut niveau. On ne peut être dans un pays où tous sommes partenaires du président pour qui, nous travaillons pour bon bilan et ne pas prendre en compte les préoccupations des populations. On est dans un pays des fonctionnaires véreux qui utilisent leur pouvoir pour ramer à contre courant des intérêts du président de la république.
Aujourd’hui à Bopp, à Niarry Tally au niveau de la famille Aïdara, les inquiétudes sont grandissantes et les populations sont en train de s’en mêler et elles vont aller à contre courant des intérêts du président qui veut être réélu pour avoir servi les populations et réglé leur problème. On constate que les populations sont meurtries, leurs problèmes ne sont pas pris en compte et aujourd’hui, elles sont dans leur droit et voudraient interpeller les autorités pour que leur droit soit respecté.
Ce lieu a valu des milliards à cette famille qui n’a jamais voulu (le) vendre parce que c’est un lieu qui n’est retenu que pour le «social». On ne peut pas maintenant prendre l’intérêt des populations en général et les mettre au profit de l’intérêt particulier.
Donc, aujourd’hui, les autorités religieuses, la presse et tout le monde est interpellé. La coalition à laquelle j’appartiens, tout aussi. Les populations n’ont qu’à saisir le président ou qui de droit pour que le droit soit dit pour ce site».
Propos recueillis par Modou Awa SECK (Stagiaire-Actusen.com)