Auteur de l’ouverture du score de Manchester United à Burnley dimanche (2-0), Anthony Martial, qui n’avait plus marqué depuis près de deux et mois et demi, a pleinement profité de l’absence de Zlatan Ibrahimovic. Mais va-t-il confirmer ?
Poussé en prolongations par Anderlecht jeudi dernier en quart de finale de la Ligue Europa (2-1, aller 1-1), Manchester United, qui a perdu lors de cette (longue) soirée Marcos Rojo et surtout Zlatan Ibrahimovic, tous les deux touchés aux ligaments croisés du genou, a confirmé qu’il y avait bien une vie sans le Suédois.
Brillant vainqueur de Chelsea dimanche dernier, déjà sans l’ancien Parisien, mis sur le banc pour des raisons tactiques, le club de José Mourinho a enchaîné un 23e match sans défaite une semaine plus tard en allant s’imposer 2-0 sur la pelouse de Burnley. Et si les Red Devils restent cinquièmes de Premier League, ils reviennent à un petit point de leur voisin, City, avec le même nombre de matches.
Un but à 10 millions !
Malmené par son entraîneur portugais ces dernières semaines, qui lui préfère Marcus Rashford, Anthony Martial a lui parfaitement saisi l’occasion et a profité de cette rare titularisation pour marquer son quatrième but de la saison en championnat, et son premier toutes compétitions confondues depuis le 11 février.
Un but, son 25e avec MU, inscrit sur une contre-attaque supersonique (21e), en relais avec Ander Herrera, et qui va coûter la coquette somme de 10 millions d’euros au club mancunien, à payer à l’AS Monaco. L’international tricolore a même été à l’origine du deuxième but, signé Wayne Rooney (39e), après un bon travail de son compatriote Paul Pogba. A lui de confirmer lors d’une fin de saison que Manchester United espère terminer en boulet de canon, en commençant dès jeudi prochain avec un derby très attendu contre les Citizens.
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