Au Paris Saint-Germain, le patron, c’est Nasser Al-Khelaïfi. En tout cas dans une certaine mesure… Car celui qui avait prolongé Laurent Blanc en février dernier, et garanti que le technicien français allait continuer à garder la main sur l’équipe première pour la saison 2016-2017, a peut-être été fortement invité par certains hauts dignitaires de QSI à le virer quelques mois plus tard.
En fin de semaine dernière, lorsque le Qatarien était sorti de sa réserve pour certifier que Blaise Matuidi n’allait pas quitter le champion de France en titre pour rejoindre celui d’Italie, il y avait de fortes raisons de le croire. D’autant que le milieu de terrain semblait lui donner sa préférence à une prolongation, amoureux qu’il est du club de la capitale. Ce qui posait problème, c’était son temps de jeu, mais Unai Emery lui aurait alors donné quelques garanties.
Rabiot titularisé à Monaco
Toutefois, elles n’ont pas été suivies d’effets, loin de là. Non content d’avoir déjà dû se cantonner au banc de touche lors des deux premières journées de Ligue 1, l’ancien Stéphanois y est retourné dimanche, au coup d’envoi du choc sur les terres de l’AS Monaco. Malgré l’absence de Javier Pastore, blessé, c’est Adrien Rabiot qui a été préféré à Matuidi pour épauler Thiago Motta et Marco Verratti, et Grzegorz Krychowiak est également sur le banc, à attendre son heure.
Pour le numéro 14, le message est limpide: son temps de jeu va considérablement se réduire cette saison. De fait, selon les informations de L’Equipe, la Juventus Turin serait revenue aux nouvelles sur ce dossier. Dans le Piémont, du temps de jeu et bien plus de considération l’attendraient de la part des dirigeants et du staff technique…
Actusen.com avec footbal.fr