A peine adopté sous son magistère à la tête du Ministère de la Communication, Mbagnick Ndiaye répond largement aux questions de nos confrères de EnQuête. Pour lui, il faut se féliciter que le Code de la presse soit adopté, après 17 ans de tentative d’élaboration.
«Certains patrons poussent les reporters à être des mendiants», dit le Ministre de la Culture et de la Communication. Avec ce nouveau Code, l’on saura qui est journaliste et qui ne l’est pas », avertit-il.
Désormais, à en croire M. Ndiaye, «le fait d’avoir une carte après passage devant la commission va constituer un moyen de laver à grande eau cette profession remplie de gens qui se réclament journalistes et qui ne le sont pas».
Malgré tout, cela n’est pas une raison de dire ou d’écrire tout ce que l’on veut, sous prétexte qu’on est journaliste. Non, dit-il. «Nous mangeons le même «thièbu dieun» et pourquoi voulez-vous après ça maintenant prendre votre plume et me traiter de tous les noms d’oiseaux», s’indigne le ministre.
Par ailleurs, le ministre de la Culture et de la Communication reste nostalgique. «J’étais pigiste au quotidien national, Le Soleil, pendant plusieurs années et je signais sous le pseudonyme Mame Ndiaye», se rappelle encore Mbagnick Ndiaye.
Actusen.com