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Me Aïssata Tall Sall au juge : « nous sommes rassurés de vous avoir comme juge. Le Procureur est notre protagoniste, par moment »

Par la magie d’un résumé, on pourrait intituler la plaidoirie de la brillante Avocate en ces termes : cogner et cajoler dans le même mouvement. En effet, dans sa plaidoirie, Me Aïssata Tall Sall, s’adressant au juge chargé de sceller le sort du député-maire Barthélemy Dias, lui a déclaré : « nous sommes rassurés de vous avoir comme juge. Le Procureur est notre protagoniste par moment ».

La robe noire de dire : « tout le Sénégal sait ce qui s’est passé et tout le monde a su que Barthelemy Diaz a fait l’objet d’une attaque.

Il s’est rendu à sa Mairie pour protéger son institution et son personnel. Barth a dit à ses administrés de fermer leurs fenêtres parce qu’il avait peur que des balles les atteignent. Ces gens n’étaient pas venus simplement pour dire bonjour à Barthelemy. Le procureur n’a exploité que ce qui est à la charge de Barth ».

Poursuivant son speech, Me Sall explique : « le témoignage de Sokhna Faye a révélé qu’il y avait à l’intérieur des véhicules des tuyaux de barre de fer. Les nervis ont dit que Barth joue au grand bandit. Le businessman des nervis c’est Siby. C’est un business néfaste. Ces gens ne sont pas des visiteurs et le simple fait de dire que ce sont des “visiteurs” c’est prendre position.

On ne fait pas le nervis quand on est brigadier chef de la police. Radié, il s’est mis à la disposition et au service de Me Abdoulaye Wade. il a été réintégré en 93 à la police municipale. C’est en 2001 qu’il a réintégré la police nationale ».

L’Avocate de se demander : « dans quel pays un policier manipule de l’argent pour payer des nervis. Je ne savais pas que cela existait au Sénégal ». Avant de lâcher : « il n’a jamais été section bleue mais calot bleu. Matériellement on n’a pas l’arme du crime ».

Pour rappel, c’est en décembre 2011 que des nervis à la solde du Parti démocratique sénégalais avaient investi la Municipalité de Mermoz-Sacré-coeur. S’en suivent des échanges de tirs entre eux et Barthélemy Dias. Au détour desquels, l’un des gros bras, Ndiaga Diouf, recevra une balle. Une balle de qui ? Seuls Dieu et le vrai tueur savent !

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