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Après sa plaidoirie de très haute facture : le Palais de justice de Dakar a soupiré « bingo, Me Aïssata Tall Sall ! »

Bingo, s’est exclamée l’assistance ! Quasi-totalement conquise par cette robe noire. Laquelle ne court pas, alors pas du tout les rues. Ce jeudi, l’Avocate du député-maire socialiste, Barthélemy Dias, Me Aïssata Tall Sall  a séduit plus d’un par une plaidoirie de haute facture. Très haute facture, d’ailleurs !

Revenant sur le fait que Barthélemy Dias ait dit à ses administrés de fermer leurs fenêtres parce qu’il avait peur que des balles les atteignent, lors de l’assaut lancé par des nervis à la solde du Parti démocratique sénégalais en décembre 2011, à la veille de la Présidentielle de 2012, Me Sall de dire : «ces gens n’étaient pas venus simplement pour dire bonjour à Barthelemy. Le Procureur n’a exploité que ce qui est à la charge de Barthélemy Dias ».

Pour l’avocate, matériellement, l’arme du crime n’a pas été retrouvée. «Le Commissaire a déclaré qu’au moment où les visiteurs décampaient, quelqu’un se déplaçait à pas, avant de dire en wolof “mongui tiré” (il tire).

C’est dans son mouvement qu’il a sorti une arme de sa poche et je ne sais pas si c’est une arme réelle ou pas», explique Me Aïssata Tall Sall qui soutient n’avoir jamais vu une enquête menée dans des conditions aussi scandaleuses.

«Je n’ai jamais vu une enquête menée dans des conditions aussi scandaleuses»

«Les policiers ont reçu des instructions venant des plus hautes autorités de l’époque. Le Procureur a remporté le record du réquisitoire le plus long et l’approximation des hypothèses», accuse la robe noire.

C’est par des sourates que Me Aïssata Tall Sall a terminé sa plaidoirie, en demandant au tribunal de bien juger les faits et de dire le droit. En attendant le verdict attendu le 16 février prochain, pas si sûr que dans la Salle, même les plus farouches adversaires ou ennemis de Barthélemy Dias ne soient pas charmés par la qualité de la palidoirie.

Ngoya Ndiaye (Actusen.com)

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