Du nom du mythique village (5 kilomètres de Saint-Louis du Sénégal) qui l’héberge, le pont de LEYBAR, délaissé depuis l’arrêt de l’usage de la voie ferroviaire, est le témoin d’un beau passé et le symbole de lointaines et nostalgiques souvenirs. L’histoire de Leybar est intéressante. Selon une première version, Leybar viendrait de Lébér, un terme ouolof qui signifie en français « hippopotame ».
Une deuxième version voudrait qu’on retienne l’histoire du colon qui avait demandé à un habitant de cette localité de lui donner une idée précise de l’origine et de la nature d’un reptile qui y avait élu domicile. Ce dernier lui répondit en ouolof, « Li-Bâr-La » qui signifie, « Ce reptile est un varan », rapporte le Journaliste Mbagnick DIAGNE, dans un reportage consacré sur le village
L’ouvrage aux quatre arcs dressé sur le marigot de KHOR, fait face à « Dogue Ba », point d’escale inéluctable des voyageurs où se vend des poissons frais, des craches et des crevettes. Il y a bien quelques années, la traversée du Pont de Leybar était un rite initiatique que devait accomplir tout jeune Domou NDAR pour prouver sa bravoure. C’était à l’image du bois sacré casamançais.
> LEYBAR, la deuxième étape des Merveilles de Saint-Louis. Regardez !