Des Lois votées à l’Assemblée nationale, mais qui ne sont jamais mises en application. C’est l’amer constat fait par le journal L’As. Dans sa parution de ce jeudi, 24 novembre 2016, le canard de Mamadou Thierno Talla renseigne que le Sénégal est un pays atypique. Champion en vote de lois, mais bon dernier de la classe dans l’application.
Et pour cause. Considéré à tort ou à raison comme la vitrine de la démocratie dans la sous-région, le pays de Macky Sall est, pourtant, celui qui outrepasse, souvent, les lois et mesures arrêtées pour tel ou tel autre cas.
C’est dans cette optique que L’As a mis au goût du jour, certaines mesures qui tardent à être appliquées dans le fond. En citant pêle-mêle, les lois sur le baisse du coût du loyer, sur le tabac (il est proscrit de fumer en public), les déchets plastiques, le retrait des enfants de la rues communément appelés talibés entre autres.
Alors, semble croire le canard, si le vote des Lois est une chose, son application en est une autre. Malheureusement, c’est cette dernière qui fait défaut au Sénégal, car des Lois, il y en a à la pèle.
Des praticiens du droit, interrogés par nos confrères, indiquent même si nul n’est censé ignorer la loi, «les populations doivent être formées aux principes élémentaires de la Constitution afin de comprendre les textes».
En attendant, c’est l’opportunité ou non de ces Lois qui pose problème.
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