Quand nous avons la chance de porter le combat du changement, l’éthique de responsabilité nous recommande-t-elle l’adoption d’une posture républicaine ?
Le train-train de la quotidienneté est loin d’être un baromètre pour évaluer l’efficacité d’une politique publique ou encore moins de jauger le degré d’engagement d’un leader.
Les fervents partisans du nihilisme et de l’alarmisme devront donc pour mieux assainir les mœurs politiques, sortir définitivement de leur sommeil profond et dogmatique.
En réalité, l’approfondissement de la réflexion sur la problématique de la crise politique locale, pose de manière définitive la responsabilité des acteurs.
Aucun processus démocratique, de quelque nature qu’il soit, à quelque niveau de développement où il se situe ne saurait prospérer si préalablement il ne tient pas compte des spécificités socio-culturelles du pays.
A cet effet, la survie d’une nation dépend immanquablement d’un certain nombre de valeurs qui hélas semblent tomber en décrépitude.
Il s’agit essentiellement du sens du partage, de l’oubli des ambitions étroites pour ne citer que celles-là.
Mais ces anti-valeurs tendent malheureusement à suppléer la solidarité, le partage, le désintéressement.
Vous conviendrez donc avec moi que pour préserver la chose publique, il faut impérativement promouvoir l’émergence d’une nouvelle conscience citoyenne.
Le contexte socio-économique favorable, est particulièrement marqué par des mutations profondes au niveau local.
Du pavage à l’éclairage public qui confère désormais à Louga son statut de ville leader en passant par la création de nouvelles infrastructures modernes telles que le complexe polyvalent et le nouvel Hôtel de Ville, des pas de géant ont été posés pour accélérer le processus d’urbanisation de la ville.
Cependant, ces réalisations auxquelles tous les lougatois adhèrent, sont liées à un ensemble de facteurs explicatifs.
D’abord, le Maire de la Ville est aussi Ministre de la République avec tout ce que cette fonction comporte de proximité avec le Président de la République.
C’est cette légalité qui est aujourd’hui à la base de beaucoup d’opportunités.
Il y a une autre raison qui me semble fondamentale pour comprendre la différence majeure qui existe entre la gestion de Moustapha Diop et celle de ses prédécesseurs.
L’actuel Maire de Louga fait partie des rares cadres du Sénégal qui pensent qu’il est impossible de réaliser le développement local sans mettre l’accent sur la coopération décentralisée.
C’est ce qui explique l’existence du pavage et de bon nombre de réalisations.
Autre élément de taille aussi est à prendre en charge dans l’analyse globale de la situation.
Le leadership ne se décrète pas. Il doit plutôt être la manifestation d’une vision claire qui intègre de manière pragmatique la gestion du vécu quotidien des populations.
L’ambition de créer un environnement économique favorable où toutes les possibilités d’épanouissement seront garanties doit donc être au cœur des préoccupations de celui qui a en charge la conduite de la destinée d’une Institution.
Concrètement, c’est là où les observateurs lucides tirent le chapeau à Moustapha Diop dont la nouvelle approche décentralisée peut servir de modèle à tous les Maires du Sénégal.
Humble, généreux et très solidaire, Tapha comme l’appellent affectueusement ses amis, est donc parti pour être le leader qui a le plus marqué la ville.
C’est ce qui lui a valu politiquement le statut de mobilisateur hors pair.
C’est le seul leader à Louga qui a eu à gagner toutes les batailles électorales depuis 2012, avec des scores honorables.
Mieux, avec son occupation permanente du terrain politique, il a réussi, en un temps record, à faire de Louga le bastion de l’APR.
Certes, la jalousie va avec la Politique, mais honnêtement les cadres du parti doivent définitivement accepter que la Salut de l’APR réside dans le compagnonnage avec Moustapha Diop.
Pour le MEL, le chargé de la communication
Serigne Falilou SECK