Ce dimanche 4 septembre 2016 le jeune maire MOUSTAPHA DIOP comme un rouleau compresseur a une fois de plus montré devant ses adversaires politiques malades d’inconstance et de délaissements un autre visage, celui d’un expert en sciences politiques qui a compris très tôt que cette sphère politique de cette commune de Louga est un théâtre particulier. Comme dans une pièce de théâtre, où les acteurs sont appelés comédiens, même s’ils jouent une scène dramatique ou tragique, ceux de la scène politique semblent être des comédiens dans une tragicomédie politique. Ils souffrent d’une autre affection bien cruelle : l’absence de larges espaces ouverts au dialogue et au travail acharné à la base largement partagé.
Mon propos ici n’est ni diabolisant, ni péjoratif en ce qui concerne la lecture que j’ai à la suite de cette journée d’élection du HCCT, et peut-être les apprentis sorciers me pardonneront le langage un peu dur que je suis obligé d’utiliser. Au-delà des discours et slogans lancés en particulier dans la perspective électorale, les partis politiques dans la compétition n’ont pas été capable de présenter leur vision du HCCT, ni de leur projet de construction s’ils sont élus. Parmi cette race ignoble, on retrouve les politiciens ordinaires, les politicards ivres d’électoralisme, les prostitués de toutes espèces. Ceux-là représentent une véritable horreur en action contre l’humanité, par la diffamation, le complot, le piégeage, l’égocentrisme , la jalousie gratuite et la haine.
Il y a eu beaucoup d’écrits sur la politique en général, personne n’a épuisé le sujet et ne pouvait le faire, vu la dynamique spatiale et temporelle de la réalité politique dans ce pays. On observe, on regarde parfois sans observer, on agit ou garde silence, on se plaint ou applaudit, et la vie du pays continue. On entend certains crier, et d’autres manifester pour ou contre. Après un silence sur ces questions, il me semble que je dois partager quelques opinions et réflexions sur la réalité de cette scène politique. Il s’agit ici d’ajouter ma voix à celles de ceux qui m’ont précédé sur ce terrain. Je voudrais aujourd’hui exclure de mon propos les faits de l’actualité brulante : les élections, le dialogue politique, le découpage administratif de localités et la mise en place du HCCT dans le cadre de la plantation du décor en cours. Je pourrais y revenir à d’autres occasions.
Le discours qu’on entend des partis qui se réclament d’opposition, et répété à longueur de journées est pour l’essentiel, celui du combat pour l’alternance. Il se cramponne aux faits du jour en réaction aux initiatives du pouvoir, dans la perspective électoraliste. Il n’est pas porteur d’une alternative démontrée, à l’exception de quelques rares partis très minoritaires. Le jeune maire Moustapha Diop a pris en charge trois pulsions : 1- Que la stratégie de ses adversaires dans le combat politique est une lutte de remplacement des acteurs, et non véritablement une lutte pour des politiques.
2- Que dans leur grande majorité, les prétendus partis politiques fonctionnent plutôt comme des ÉCURIES au service des ambitions politiques personnelles de leur chef ou de leur fondateur, devenu par la force des choses leur propriétaire 3- Que la majorité de ces écuries politiques ne sont pas des partis politiques au sens d’organisations structurées, rassemblant des combattants pour un idéal partagé, avançant courageusement sur le chemin du changement, sous la direction d’un leadership qui en est le porte flambeau.
De ce que la politique comme on la vit sous nos cieux pousse certains faibles d’esprits à devenir de grands singes égoïstes qui obéit à réussir sans entreprendre, ils sont toujours prompts à ravir les postes de manager sans compétences, ni vision, ni expérimentation à la place des génies qui sont sur la touche. Moustapha Diop et son staff ont aussi compris que l’expérience ne se transmet pas, par conséquent entre la théorie et la pratique, il y a l’audace parce qu’on ne rémunère pas la compétence, mais on rémunère la performance. Aux malheureux perdants, nous disons sans risque de nous tromper que les erreurs politiques se payant cash, c’est pourquoi avant de traverser la tempête, l’arbre doit s’enraciner profondément dans le sol ; ce n’est pas lorsque la tempête arrive qu’il peut le faire.
Peu de gens se préparent vraiment à leur vie future et ils se sentent complètement déstabilisés lorsque les coups durs arrivent. Si chacun prenait le temps de comprendre qui il est, comment fonctionne son propre esprit, il serait bien plus armé pour faire face aux conditions adverses ; mais surtout, il posséderait les clefs de son propre accomplissement et forcément de son bonheur.
BARA LO Conseiller Municipal MAIRIE de LOUGA Contrôleur Réseau Magasins Ventes SPIA