Décidément, certains ne sont pas encore prêts, alors pas du tout, à lui lâcher les basques, et pour cause. Un mois après que son frangin de Président de la République, Macky Sall, l’a bombardé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), voilà que le maire de Guédiawaye est traqué comme pas possible.
Actusen.com a appris de sources généralement bien informées que des Sénégalais établis en France sont de plain-pied dans la signature de pétitions, réclamant le départ immédiat et sans conditions du frère du Chef de l’Etat de la tête de la Direction générale de ladite Caisse.
Réunis autour d’une Plateforme dénommée « Les Patriotes », ces Sénégalais de France estiment que la nomination de Aliou Sall à un poste aussi stratégique que la Caisse des Dépôts et des Consignations ne cadre ni avec l’éthique, ni avec ce pourquoi l’ancien Président Abdoulaye Wade a été bouté hors du Pouvoir au profit de l’actuel régime.
A cet effet, les sources de Actusen.com renchérissent que la bataille, qui a pris corps à Paris, sera étendue dans toute l’Europe et l’Amérique. Et les «Patriotes» entendent dérouler, en plus de la campagne de signatures initiée, d’autres actions de nature à intensifier le combat contre la nomination du frère du locataire du Palais.
C’est dire qu’autant il a, fraîchement, démissionné de son poste de Président de l’Association des maires du Sénégal, pour éviter un potentiel conflit d’intérêts, dit-on, autant Aliou Sall peine, au fil des semaines, à faire taire les critiques contre sa nomination.
Surtout qu’à peine a-t-il été bombardé nouveau Directeur général de la Cdc, Aliou Sall s’est rendu à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Aux fins de réactualiser sa déclaration de patrimoine.
Une démarche dans laquelle ses contempteurs voient une opération de séduction destinée à l’opinion. Mais laquelle ne semble pas les charmer.
Pour rappel, à l’origine de la litanie d’accusations de népotisme qui ont suivi la nomination qui suscite envie, d’une part ; et dépit de l’autre, le choix porté par un Président de la République sur son frangin pour trôner sur un empire financier de 200 milliards F Cfa.
Gaston MANSALY (Actusen.com)