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Neymar a déjà trouvé son âme soeur

Si Neymar a tant réussi ses débuts avec le Paris Saint-Germain, c’est aussi grâce à la connivence déjà incroyable affichée avec Edinson Cavani. Le duo a tout pour aider le club à remplir ses objectifs européens.

Si Neymar a quitté le FC Barcelone, c’est aussi pour ne plus être éclipsé techniquement et médiatiquement par ses deux ex-camarades, Lionel Messi et Luis Suarez. Dès son premier match avec le Paris Saint-Germain, dimanche à Guingamp (0-3), le Brésilien a montré qu’il n’était pas nécessairement là pour battre des records de buts comme Zlatan Ibrahimovic. Neymar veut avoir les clés du jeu et être au démarrage de la plupart des actions. Être un « playmaker » comme il l’a trop peu souvent été à son goût en Catalogne ces derniers mois.

Outre son but et sa passe décisive, le Pauliste a été omniprésent dans le jeu et constamment recherché par ses partenaires. En quatre ans à Barcelone, Neymar n’avait touché autant de ballons (128) qu’à une seule reprise, en mars dernier face à Gijon. La présence d’Edinson Cavani rend cette donnée possible. L’Uruguayen n’aime guère porter le ballon ou déclencher la dernière passe comme Messi ou Suarez (deux fois meilleur passeur de Liga malgré son profil de buteur pur). En revanche, il a été davantage servi par son nouveau coéquipier que n’importe lequel de ses camarades avec 12 passes de « Ney » à son intention.

« Je savais déjà qu’Edinson était un crack »

L’une d’entre elles, splendide en profondeur, a permis au « Matador » de signer son deuxième but de la saison pour faire le break après l’heure de jeu. Et Cavani lui a bien rendu en fin de partie sur une passe en retrait particulièrement altruiste. On a d’ores et déjà senti, entre eux, un respect et une alchimie encourageants. « Je savais déjà qu’Edinson était un crack, un grand joueur. […] On essaie de mieux se connaître, mais le premier match nous a réussi. Quand on a de tels joueurs c’est facile », s’est réjoui le Brésilien au micro de Canal Plus.

Le travail de l’ombre de Cavani permettra également à Neymar, comme dimanche en Bretagne, d’avoir une marge de manoeuvre et les ressources physiques pour être le chef d’orchestre du jeu offensif parisien sur l’ensemble d’une rencontre. Son positionnement en tant qu’ailier gauche n’était que pour la forme, tant la recrue phare de l’été a dézoné et changé de terrain de jeu au cours de cette première partie avec une préférence marquée pour l’axe, parfois comme un numéro 10 à l’ancienne. Dans ce rôle, il pourra alimenter ses coéquipiers ou faire la différence individuellement, sans forcément se soucier de savoir si, comme à Barcelone, le chef de meute Lionel Messi est satisfait de ce qu’il a eu à se mettre sous la dent. C’est peut-être de ce regain de liberté d’expression dont avait besoin Neymar. A lui de le transformer en moteur pour emmener le Paris Saint-Germain dans le dernier carré de la Ligue des champions.

Avec Football.fr

 

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