Très discret depuis l’élimination du Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde face à la Belgique, Neymar est sorti de son silence dans une vidéo intime, où il dévoile un pan inattendu de sa personnalité. Avec une véritable autocritique.
Les coups reçus sont réels. Neymar l’a répété à maintes reprises. Comme il a déjà expliqué qu’il doit s’imposer des poches de glace à la fin des matches suite aux coups reçus. Mais cette fois, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il a été beaucoup plus loin, reconnaissant au passage ses défauts qu’il essaie de maîtriser. « Des marques de crampons, un coup de genou dans la colonne, des coups sur les pieds… Vous pouvez penser que j’exagère. Et parfois, j’exagère. Mais c’est vrai que je souffre sur le terrain », explique l’attaquant du Paris Saint-Germain.
Un Neymar qui reconnaît que lorsqu’il ne donne pas d’interview, c’est parce qu’il « n’a pas encore appris à gérer la déception ». Surtout, celui qui a déçu tout un peuple lors du Mondial effectue une introspection inattendue et avoue: « A l’intérieur de moi, il y a encore un enfant. Parfois, il enchante tout le monde. Parfois, il énerve tout le monde. Ma lutte est de laisser cet enfant en vie. Mais en moi, pas sur le terrain. Vous pouvez croire que je suis tombé, mais la vérité c’est que je ne suis pas tombé, je me suis effondré. Et vous pouvez me croire, ça fait bien plus mal que n’importe quel tacle sur un pied opéré. »
La star de la Seleçao n’est pas tendre avec elle-même, et ce fameux comportement qui peut irriter ses détracteurs au plus haut point. Ceux-là même qui mettaient en avant son incapacité à reconnaître ses erreurs et donc à grandir. « J’ai tardé à accepter les critiques. J’ai tardé à me regarder dans la glace et à me transformer en un homme nouveau. Mais je suis là, la tête haute et le torse bombé. Je suis tombé. Mais il n’y a que ceux qui tombent qui peuvent se relever. Vous pouvez me jeter la pierre ou m’aider à rester debout. Parce que quand je suis debout, mon ami, tout le Brésil se lève avec moi », confie « Ney ». De belles paroles qu’il conviendra de transformer en actes. Le PSG et le Brésil n’attendent que ça.
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