L’OGC Nice menait 2-0 à la mi-temps face au PSG, mais un doublé d’Edinson Cavani a sauvé les Parisiens (2-2), qui restent troisièmes à quatre points des Niçois.
Le match : 2-2
Les Parisiens, excédés par les critiques médiatiques à leur encontre, sont au bord de la crise de nerfs. De la crise tout court, d’ailleurs. «Si on fait match nul, ce sera le cas», avait prédit Marquinhos avant la rencontre face à Nice. Au Parc des Princes, ils ont même failli perdre un match intense (2-2). Dernièrement, dès qu’une équipe cadre un tir contre Paris, elle marque. Cela n’a pas manqué avec le coup franc magnifique de Cyprien, à la 32e. L’OGCN a ensuite profité de la fébrilité de la défense centrale adverse pour mettre un deuxième but, Plea trouvant le moyen de se glisser entre Marquinhos et Silva pour battre de nouveau Areola (45e+3). Paris, pourtant, avait parfaitement débuté son match (68% de possession, 11 tirs à 3). Mais il est écrit qu’en ce moment, rien ne sera facile pour le champion de France, surtout face à une belle équipe de Nice, à la hauteur de ce choc au sommet. L’équipe de Lucien Favre, bien organisée, a subi la première période mais a su exploiter ses opportunités avec, il est vrai, une bonne dose de réussite.
Le retour au 4-3-3 a permis à Paris de retrouver ses repères, surtout en deuxième période quand Matuidi a glissé dans l’axe et laissé l’entrant Lucas s’occuper des tâches offensives. Dalbert, étouffé par l’activité d’Aurier et de Di Maria, a encore laissé partir l’Ivoirien dans son dos, alors que le latéral était apparemment blessé.
Le centre parfait d’Aurier a alors trouvé Cavani pour la réduction du score, de près (46e). De l’autre côté, le bon match de Kurzawa a été récompensé par un centre décisif, mal géré par Cardinale et poussé au fond par l’Uruguayen (60e). Mais Nice a tenu bon malgré trois occasions adverses (74e, 88e, 90e). Les Aiglons reprennent la première place de la L1, avec quatre points d’avance sur le champion de France. Malgré cette performance, Lucien Favre pouvait se permettre d’exprimer une forme de déception, notamment sur l’égalisation parisienne, très évitable à son avis.
L’homme du match : Cavani, ombre et lumière
Edinson Cavani peut être déroutant. Invisible en première période au cours de laquelle il n’a reçu que deux ballons, on l’a vu manquer une occasion énorme (40e). Après un contrôle réussi, en bonne position à 10 mètres de Cardinale, il a tout simplement manqué sa frappe.
Mais l’Uruguayen est tout de même redevenu le Matador qu’il était à Naples depuis qu’il a retrouvé l’axe après le départ d’Ibrahimovic. Par deux fois, il s’est parfaitement placé sur les centres d’Aurier (46e) et de Kurzawa, dont la balle a été mal gérée par Cardinale (60e). En quinze rencontres de Championnat, Cavani a inscrit seize buts.
L’autre homme du match : Cyprien était partout
Quand il évoluait à Lens, certains regrettaient ses passages à vide au cours des matches. Mais Wylan Cyprien a bien changé. Au Parc des Princes, le milieu de Nice a fait un match complet. Encore un. Pourtant, on se demande encore comment il a pu terminer la rencontre après s’être fait plier la cheville gauche par un tacle violent de Motta.
Le meilleur Niçois de la soirée a ouvert le score d’un coup franc superbe à la 32e. A la 45e, il a tenté une frappe de loin qui est passée juste à côté et il aurait pu marquer à la 57e à la suite d’un centre de Pereira.
Lequipe.fr