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Nice face à ses défis estivaux : gestion de l’effectif, de la notoriété de Favre…

Assuré de terminer troisième de la L1, Nice peut se pencher sur la prochaine saison, qui s’annonce dangereuse. Les Aiglons devront relever plusieurs défis.

Gérer les départs et les arrivées

Cet été, deux joueurs sont assurés de quitter le club. Paul Baysse, en fin de contrat, a annoncé qu’il ne prolongerait pas. Le défenseur de 28 ans a disputé 21 rencontres de L1 cette saison. Aux côtés de Dante, Le Marchand et le jeune Sarr seront en concurrence. Par ailleurs, Ricardo Pereira va retourner à Porto après son prêt de deux ans. L’éclosion de Souquet au poste de latéral droit permet aux Aiglons d’être sereins à ce sujet. Par ailleurs, Cyprien reviendra de blessure et retrouvera sa place dans l’entrejeu, où Pereira a dépanné en cette fin de saison. Fin recruteurs depuis plusieurs saisons, les Aiglons chercheront aussi à se renforcer. Un retour de Carlos Eduardo est à l’étude tout comme celui de Ben Arfa. «Si Hatem veut revenir, on l’accueille à bras ouverts. Ce serait un plaisir», a assuré Pléa sur Canal Plus. Giannelli Imbula (Stoke City), Allan Saint-Maximin (prêté à Bastia par Monaco), Yann Karamoh (Caen), Adrien Tameze (Valenciennes) et Benjamin Bourigeaud (Lens) sont suivis.

Gérer les contrats

Excellent cette saison, suivi par Leicester, Southampton, Dortmund, le PSG, l’OM voire le Barça, Jean-Michaël Seri «fait partie des joueurs de l’équipe qui seront sollicités cet été, il l’était déjà l’an dernier» a récemment rappelé Lucien Favre. La clause libératoire de l’Ivoirien, signée sous seing privé, est de 40M€. Nice pourrait se débarrasser de cette épée de Damoclès en faisant signer un nouveau contrat au joueur, qui est lié jusqu’en 2019. Ce dernier aimerait d’ailleurs rester au club, comme il l’a expliqué à Nice-Matin, et le président Rivère veut absolument le prolonger. Un autre milieu, Valentin Eysseric, doit être sécurisé à un an de la fin de son bail.

Les deux stars seront-elles encore là en 2017-2018 ? (B.Papon/L'Equipe)
Les deux stars seront-elles encore là en 2017-2018 ? (B.Papon/L’Equipe)

Gérer les stars

Deux cas particuliers vont agiter l’OGCN cet été. Il y a évidemment celui de Mario Balotelli. Auteur de la saison la plus prolifique de sa carrière, l’attaquant italien sera en fin de contrat. Le président Rivère va tout faire pour le convaincre de rempiler mais ses chances de rester sont infimes. Il a de chaudes pistes en Espagne, à Las Palmas notamment. Cédé par le Dynamo Kiev, Younès Belhanda ne sait pas de quoi son avenir sera fait. Nice veut le garder mais trouve l’option d’achat adossée à son contrat trop élevée (9M€). Une négociation à la baisse est en cours, mais cela semble aussi compliqué.

Gérer la notoriété de Lucien Favre

Nommé parmi les meilleurs entraîneurs de la saison en L1, Lucien Favre a parfaitement pris la succession de Claude Puel. Avec lui, Nice a encore grandi. Sous contrat jusqu’en 2019, il devrait incarner le projet de l’OGCN encore quelque temps. «Oui, il sera là la saison prochaine, a assuré Jean-Pierre Rivère à Nice-Matin. C’est un super coach avec lequel on a beaucoup de plaisir de travailler». Mais son aura brille un peu plus que l’été dernier et des clubs huppés (comme Monaco) pourraient l’approcher, notamment en cas d’un gros chamboulement dans le monde des entraîneurs européens. Si Arsène Wenger quitte Arsenal ou Unai Emery le PSG, le jeu des chaises musicales se déclencherait et les Aiglons pourraient en faire les frais. Le Borussia Dortmund, qui va se séparer de Thomas Tuchel, est très intéressé. En cas de départ, l’OGCN pourrait se tourner vers Claudio Ranieri.

Gérer la C1

Nice est assuré de terminer troisième de la Ligue 1 et donc de jouer le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Certains adversaires potentiels sont redoutables : Dynamo Kiev, CSKA Moscou ou Zénith Saint-Petersbourg, Ajax… Il faudra ensuite passer le barrage où le niveau sera encore plus élevé : Séville, Liverpool ou City, Naples ou Roma, Sporting CP, entre autres. Faire un bon mercato avec l’énorme incertitude autour d’une participation à la C1 est toujours compliqué. Un recrutement rapide et onéreux permet souvent de multiplier ses chances, mais il peut plomber financièrement toute une saison si le club ne dispute pas la phase de groupes.

Lequipe.fr

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