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Pour non-respect des accords signés : l’Inter-cadre des syndicats de l’enseignement annonce une grève de 72 heures à partir de demain  

Quand est ce qu’on aura une année scolaire apaisé? Et cette question vaut tout son pesant d’or. Pour cause, après le syndicat autonome de l’enseignement moyen et secondaire (Saems) et le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) en grève depuis des mois, c’est au tour de l’Inter-cadre des syndicats de l’enseignement d’entrer dans la danse.

Cette entité étant une structure qui regroupe le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse), l’Intersyndicale pour la défense de l’école et des enseignants (Idee), la Fédération des enseignants du Sénégal (Feder) et l’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq), a annoncé, lors de sa conférence de presse tenue ce matin, une grève totale demain jeudi suivi d’un débrayage le mardi 20 février à 9 heures et une grève totale les mercredi 21 et jeudi 22 février 2018.

En effet selon leur porte parole Gougna Niang, par ailleurs secrétaire général de l’Idee, ce plan d’action de grève a été tenu pour pousser l’Etat du Sénégal à respecter les accords signés depuis février 2014.

« Nous demandons à l’État de respecter les accords de 2014 qui sont les lenteurs administratifs, de revoir à la hausse son offre d’augmentation de l’indemnité de logement et d’ouvrir sans délai des négociations avec tous les syndicats de la fonction publique sur le système indemnitaire et de rémunération, au nom du principe de justice et d’équité », a déclaré le Sg du syndicat de l’Idee.

Autres phénomènes qui ont poussé ces chevaliers de la craie à aller en grève sont selon G. Niang, «les inacceptables retards dans la délivrance des actes d’avancement, de titularisation et de nomination » qui, pour lui, ont « un impact négatif sur leur carrière par la faute d’une administration clientéliste et inefficace dans le traitement des dossiers des enseignants ».

Les membres dudit syndicat ont exhorté aussi le gouvernement «à respecter les droits syndicaux fondamentaux consacrés par les conventions 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (Oit) et la Constitution du Sénégal », raison pour laquelle, ils ont appuyé « la plainte déposée par l’Intersyndicale pour la défense de l’école et des enseignants (Idee) au Bureau international du travail (Bit) ».

Mansour SYLLA Stagiaire (Actusen.com)

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