Présidente de l’UDES-R «Union pour le Développement du Sénégal/Renouveau» et Directrice des Ressources humaines du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese), je ne peux rester muette sur la marche de la coalition du front « Mankoo Wattu Sénégal » qui a fini de défrayer la chronique.
En effet, les leaders de la coalition « Mankoo Wattu Sénégal » sont en total déphasage avec les attentes du peuple et de la réalité du terrain. La conduite qu’ils ont empruntée, en bravant l’arrêté préfectoral, révèle leur manque d’attachement à notre chère République. En réalité, cette alliance est composée d’ex membres du gouvernement du Président de la République, qui, en leur temps, n’avaient pas de solution pour sortir le Sénégal de ses difficultés économiques. Subitement, les voilà se proposer aux sénégalais, en sauveurs et messies.
Aussi, comment comprendre quelqu’un qui a été le premier à définir la politique générale du gouvernement dont il a été l’auteur, le maître d’œuvre et l’exécutant, poser des questions sans fondement au Président de la République. Cela pose un réel problème de cohérence.
Leur point commun, est la frustration face aux actes concrets que pose chaque jour, le Président de la République. Pendant que le président Macky SALL est en train de mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent (Pse), ces derniers, en manque de propositions alternatives, versent quotidiennement, dans la politique politicienne. Il est alors assez curieux qu’ils veuillent faire croire aux sénégalais qu’ils sont des sauveurs. Tout cela nous fonde à penser que nous avons en face de nous, une coalition « suspecte et douteuse ».
Nous avons au Sénégal une culture démocratique qui garantit à tout un chacun, la liberté d’expression et de manifestations. En atteste, le fait que tous les jours, les gens expriment librement leurs opinions, à travers les medias. Ce qui prouve la vitalité de notre démocratie. L’exercice des droits, doit, par contre, se faire dans le cadre du respect des lois et règlements.
C’est dire que l’opposition ne doit pas confondre démocratie et anarchie. Leur marche avortée pour des raisons liées au non-respect de l’arrêté préfectoral, illustre leurs pratiques antirépublicaines et leur insouciance pour la stabilité et l’ordre public. Les membres de cette alliance politique travaillent à la déconcentration du Chef de l’Etat, à la déconstruction de l’Etat de droit, et par ricochet à l’installation de l’anarchie. Heureusement, le Président de la république est entièrement préoccupé par des questions relatives à l’émergence du Sénégal.
Enfin, les élections Législatives de 2017, ont une certaine particularité. Elles exigent un travail de fond très sérieux. L’Udes/R qui ne veut pas rester en rade, a commencé à intensifier naturellement, ses activités de massification de son parti en vue de peser lourd, sur la balance, lors de ces échéances électorales.