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Nuit très longue en perspective pour Khalifa Sall !

La nuit du 19 au 20 mars 2017 doit être longue, très longue même pour le maire de Dakar. Pour cause, Khalifa Sall est à quelques heures du dépôt sur la table du Doyen des juges de sa demande de liberté provisoire, dans l’affaire de la Caisse d’avance de la Municipalité de la capitale sénégalaise.

Et pour laquelle lui et plusieurs de ses collaborateurs ont été placés sous mandat de dépôt et conduits à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, depuis le 7 mars dernier. Parce que poursuivis pour présumés détournement de deniers publics, faux et usage de faux, de blanchiment de capitaux, entre autres délits.

Mais Khalifa Sall ne devra pas simplement implorer le Ciel, pour que le Doyen des juges, Samba Sall, lui ôte les menottes. Loin s’en faut ! L’édile socialiste devra, également, prier Dame justice, afin que le Procureur de la République ne trouve pas à en redire, si le magistrat instructeur décidait de lui lâcher les basques.

En effet, autant le Doyen des juges peut bénir la demande de liberté provisoire que vont déposer sur sa table les Conseils de Khalifa Sall, autant le maître des poursuites pourra, si l’envie l’en démanger, opposer une fin de non-recevoir à la requête du premier magistrat de Dakar.

D’ailleurs, il y a de fortes chances que le Procureur de la République s’oppose, fermement, à une telle demande de liberté provisoire, eu égard aux lourdes charges retenues contre Khalifa Sall et ses co-prévenus.

Pour rappel, c’est vendredi dernier que le maire de Dakar et Cie ont été entendus dans le fond du dossier, avant d’être reconduits en cellule. L’édile du Parti socialiste est accusé d’avoir « empoché » 30 millions F Cfa, chaque mois et ce, pendant un an.

Une partie de l’argent devant servir à l’acquisition de tonnes de mil auprès d’un Groupement d’intérêt économique, dont la trésorière n’est ni plus ni moins que l’assistante d’un des collaborateurs de Khalifa Sall. Et dont le patron s’est mué en vendeur de café Touba.

Pis, de fausses factures ont été souvent utilisées pour justifier le décaissement de l’argent destiné à acquérir du mil. Toutefois, le maire de Dakar dégage en touche et parle de dossier purement politique.

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