Le Directeur général des Mines et de la Géologie a jeté son grain de sel sur l’actualité politique qui prévaut ces derniers jours au Sénégal. Ousmane Cissé qui était le parrain de la Journée culturelle d’intégration de l’Union des élèves et étudiants de Kébémer à Dakar, s’est épanché sur la marche de l’opposition prévue le 13 juillet prochain.
En effet, le Pds et ses alliés, réunis autour de la plateforme dénommée le front démocratique de résistance nationale (Frn), comptent protester contre le rejet des listes électorales de Karim Wade. Mais aussi, réclamer l’application de la décision de la Cour de justice de la Cedeao. La Cour communautaire a donné un avis favorable à Khalifa Sall dans l’affaire dite de la caisse d’avance de sa municipalité.
Cependant, de l’avis du Dg des Mines, celle-ci doit, tout bonnement, éviter de faire de la candidature de Wade-fils, une occasion pour organiser, dit-il, une kermesse politique. «L’opposition doit éviter de faire de la candidature fictive de Karim Wade, une occasion pour organiser une kermesse politique. Je ne vois pas en quoi on peut imposer à une institution de la République, un candidat, qui, d’après notre système judiciaire, n’est pas qualifié à être sur les listes électorales encore moins être candidat à la Présidentielle», les a-t-il recadrés.
Refusant de leur lâcher les basques et décidé à aller jusqu’au bout pour demander à l’opposition d’aller vaquer à autre chose plus sérieuse, le responsable politique de Kébémer appuie sur la gâchette et tire sur Ousmane Sonko et Cie. Avant de leur prodiguer quelques conseils nécessaires, dira-t-il, pour mener une conquête politique digne du nom.
«Le problème de l’opposition c’est qu’elle veut aller en guerre sans armes. Or pour aller en campagne ou en conquête politique, on a besoin de deux armes. La première consiste à avoir un bon candidat. L’opposition n’en a pas. La deuxième arme, c’est qu’il faut avoir un programme et l’opposition n’en a pas, non plus. Il ne faut pas prendre une personne et la présenter à la fois comme candidat et programme pour aller vers les Sénégalais», explique-t-il. .
Quid de l’arrêt rendu par la Cour de justice sur l’affaire Khalifa Sall ? Ousmane Cissé précise que la Cour communautaire n’a pas demandé de libérer qui que ce soit. «La Cedeao a dit que, dans un espace de temps, avant la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall, les actes, qui ont été posés, n’ont pas été des actes conformes aux dispositions de la loi.
Ce n’est pas parce que la façon dont on a arrêté la personne n’a pas été bonne qu’on conteste le verdict qui a été donné. La Cedeao n’a jamais contesté les faits qui ont été établis», s’est-il voulu on ne peut plus clair.
Ousmane Thiane (Stagiaire-Actusen.sn)