Pour la présidentielle de 2019, les choses sérieuses commencent. En effet, après une pré-campagne très tendue entre les acteurs politiques, les (5) cinq candidats retenus par le conseil constitutionnel ont entamé la phase deux (2) qui est celle de la campagne électorale. Ils ont tous 21 jours pour convaincre l’électorat sénégalais. Si certains démarrent leurs activités dans les régions, d’autres par contre choisissent la capitale dakaroise. Et c’est le cas d’Ousmane Sonko. Ce dernier, candidat de la coalition « Sonko Président » a ouvert son campagne avec une caravane dans les rues de Dakar.
Mais avant son déplacement, l’ancien inspecteur des impôts et des domaines a fait un discours devant son siège afin d’alerter et sensibiliser ses militants à être prêt pour dit-il atteindre leur objectif. « Nous allons pendant 20 jours battre campagne et nous y allons avec le meilleur programme, le meilleur image et la meilleure équipe. Que rien ne vous ébranle et donc, je vous demande de croire en vous, de vous concentrer sur l’objectif et aller à la rencontre des Sénégalais », a exhorté le leader de Pastef, qui estime que sa coalition n’a pas besoin des milliards pour y arriver car selon lui, le Pastef n’est pas prêt à acheter la conscience des sénégalais. « Nous n’avons pas besoin des milliards pour y arriver parce que nous n’achèterons pas la conscience des populations. Il est temps de changer le pays et vous avez le meilleur candidat et aller à l’assaut des Sénégalais et porter le discours pour qu’au soir du 24 février 2019, le Pastef remportera la bataille avec une majorité », a-t-il recommandé.
A l’Universités Cheikh Anta Diop de Dakar, le candidat se prononce sur la pénurie d’eau. « Vous m’avez accueilli avec des sceaux vides. Cette souffrance n’est pas seulement celle des étudiants. C’est partout au Sénégal. Et comment voulez-vous amener un pays vers l’émergence si vous ne pouvez pas offrir des infrastructures de base au peuple ? », s’interroge-t-il. Avant d’ajouter : « je n’ai pas besoin de débarquer avec l’armé ni attendre que les étudiants partent en vacance pour venir au campus social de l’Ucad ».
Mansour Sylla (Actusen.sn)