Après avoir rempli son devoir civique dans son fief à Ziguinchor, Ousmane Sonko se dit confiant à gagner cette élection. «Si je n’étais pas confiant, je ne serai pas là et nous sommes plus que confiant parce qu’une élection ne se joue pas le jour du scrutin. Il y a plusieurs étapes qui précèdent et durant toutes ces étapes que ce soit la précampagne, la campagne, les Sénégalais nous ont démontré en terme d’affection, leur adhésion à notre discours», a dit le candidat de la coalition «Sonko président».
Poursuivant, le candidat «de la jeunesse», se dit prêt à féliciter le vainqueur si celui-ci a gagné cette élection dans la transparence. «Si l’élection se déroulent de manière transparente, nous féliciterons le vainqueur. Mais si tel n’est pas le cas, nous contesterons l’élection parce que par principe, une élection n’a de sens lorsqu’elle est démocratique, libre et transparente. Et j’en profite personnellement pour lancer un appel à la paix», a martelé le candidat Ousmane qui au cours de son discours a demandé aux Sénégalais de tourner la page «de la rancœur» pour dit-il libérer le peuple.
«Il faut qu’on tourne la page de la rancœur, des règlements de compte, de l’instrumentalisation de l’administration et de la justice qui ont coulé pendant ces sept (7) derniers années. Nous voulons qu’une nouvelle page se tourne et qui n’aura d’autres objectifs que le développement, les progrès socio-économiques mais surtout, la solidarité entre tous les sénégalais quelle que soit leur appartenance ethnique, religieuse, confrérique, parce que nous avons au moins une chose qui nous unit, c’est que nous partageons ce maigre territoire et nous sommes condamnés, tous ensemble, à œuvrer pour la paix», a recommandé le candidat Ousmane Sonko.
Mansour SYLLA, (Actusen.sn)
