Invité surprise, le député Ousmane Sonko, a haussé de sa présence, le rassemblement de ce jour, des « vendredis rouges » pour la libération de Khalifa Sall.
Prenant la parole au milieu de la foule et des organisateurs, l’ancien Inspecteur des Impôts et domaines, a fait remarquer que l’affaire Khakifa Sall est la face visible de l’iceberg de la Gouvernance « violente » de Macky Sall.
»Ce dossier est une énième facette de la gouvernance violente de Macky Sall. Toutes les formes de violence que nous avons connues en 57 ans d’indépendance, y sont dans sa gestion », a-t-il fustigé le comportement et le mode de gestion du régime de Macky Sall des affaires publiques.
Véritable lanceur d’alerte, Ousmane Sonko n’a pas dérogé à la règle. Se voulant plus prolixe, le député de la 13e Législature est d’avis que ces situations, dans certains pays, sont à l’origine de tensions sociales incontrôlables.
»Ce genre de situations, entraînent plusieurs tensions dans les pays. Il faut que les autorités étatiques comme religieuses, sortent de leur mutisme pour que cela n’arrive pas », a-t-il appelé rejoignant son collègue, Serigne Mansour Sy Djamil qui émettait jeudi, à l’Assemblée nationale, sur la même longueur d’onde.
Rejoignant Cheikh Gueye, Ousmane Sonko estime que le dossier Khalifa Sall doit faire l’objet de l’unité de toute l’opposition pour que, plus jamais, de telles dérives à l’encontre d’un élu du peuple ne se répètent à l’avenir.
»Ce dossier doit rassembler toute l’opposition contre l’arbitraire pour faire face au Président-dictateur qui a les moyens de l’Etat », a émis Ousmane Sonko. Ce, dit-il, pour barrer la route à un Chef de l’Etat qui utilise les « moyens publics pour casser de l’opposant ».
A l’en croire, l’urgence était ailleurs. Par conséquent, mettre Khalifa Sall sous mandat de dépôt, n’avait qu’un seul but : « lui empêcher de battre campagne lors des élections Législatives de juillet passé ».
Ousmane THIANE & Mansour Sylla, Stagiaires (Actusen. com)