Ousmane Tanor Dieng ne veut pas faire du coq à l’âne. Présidant, ce mardi, la 2e Session ordinaire du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) a éludé toutes les questions afférant à la crise au sein de la formation politique de Senghor.
« Celui qui se présente à vous, ici, est le Président du Hcct. Tout ce qui concerne le Parti socialiste se réglera à la Maison du Parti. Le moment venu, je parlerai », a-t-il promis, coupant court aux questions des journalistes qui voulaient lui tirer les vers du nez.
Aussi, le Président du Hcct s’est prononcé sur les informations faisant état de gestion « patrimoniale » sur la dotation de carburant des membres du Haut conseil des collectivités territoriales.
« Il n’y a pas de malaise au niveau du Haut conseil des collectivités territoriales. Nous travaillons dans des conditions, particulièrement, apaisées, civilisées et importantes. Nous n’avons aucun problème de cette nature.
Nous sommes surpris qu’on nous apprend de l’extérieur qu’il y aurait des problèmes entre les Haut conseillers et le Président. Ce n’est pas la vérité… », a rétorqué Ousmane Tanor Dieng.
Tanor : « il n’y a pas de malaise au Hcct »
S’agissant de son mandat qui serait arrivé à terme, après un an d’exercice, Ousmane Tanor Dieng se veut clair : « c’est une confusion. Mon mandat n’est pas lié à une annualité. Le Président m’a nommé à la tête du Hcct, ce n’est pas lié au changement qui intervient pour les autres membres du bureau ».
Mais là où le décret de sa nomination porte à confusion, c’est quand Tanor, lui-même, avoue que son mandat n’est pas défini ni limité dans le temps, contrairement à celui des autres membres du bureau du Hcct.
« Le temps dépend du Président de la République. Ça peut être un an, 2 ans ou 5 ans. Ce n’est pas défini », a précisé Ousmane Tanor Dieng.
Quelle ambiguïté, alors que tous les autres Présidents d’Institutions connaissent le mandat, pour lequel ils sont élus !
Gaston MANSALY