ACTUSEN
People & Sports

Özil à vendre, et vite

Toujours plus discret avec Arsenal, Mesut Özil n’est plus un atout au yeux d’Unai Emery qui souhaite désormais s’en débarrasser. Et au plus vite.

Cette année encore, Mesut Özil a déçu. Alors que sont entraîneur et ses supporters espéraient enfin le voir renaître de ses cendres, force est de constater que le champion du monde allemand n’y est pas parvenu. Une situation problématique lorsque l’on connait le coût du joueur pour le club londonien. Le rapport qualité-prix n’est pas bon. Le compte n’y est plus. Et pour son coach, Özil est devenu un problème à évacuer dès que possible.

Avec un salaire annuel avoisinant les 20 millions d’euros (soit 390 000 euros par semaine), le milieu de terrain offre un rendement d’une extrême pauvreté. Apparu à seulement 28 reprises cette année sous le maillot des Gunners, il n’a inscrit que six buts, et offert un total famélique de trois passes décisives à ses partenaires. Evidemment loin d’être suffisant pour justifier un tel salaire. Et à l’inverse plus qu’assez pour faire dire à Unai Emery qu’il n’a plus besoin de lui dans son effectif.

Pas pressé de partir

Il faut ajouter à cela le fait qu’Arsenal a manqué la qualification pour la Ligue des champions, pour la troisième année consécutive. Une manne financière de moins, qui laisse au club une marge de manœuvre plus que limitée en termes de budget de recrutement. Et pas non plus de rentrée de cash sur des joueurs tels que Stephan Lichtsteiner, Aaron Ramsey, Petr Cech et autre Danny Welbeck, qui partent tous libres. Un vrai manque à gagner pour Emery, qui ne s’est vu allouer qu’un budget limité de 50 millions d’euros pour son recrutement estival. Bien léger pour espérer attirer des cadors.

Mesut Özil est donc sur la liste des transferts. Acheté 47,7 millions en 2013, il est acquis qu’il ne rapportera pas autant aux Gunners. Ces derniers ont d’ailleurs fixé le prix à 33.5 millions d’euros. Mais c’est encore trop élevé pour les quelques clubs turcs tels que Galatasaray, Fenerbahçe et le Besiktas, qui se sont déjà renseignés sur le joueur. Enfin, il existe un dernier problème, et de taille celui-là: Özil n’est pas pressé de partir, lui qui se verrait bien aller au bout des deux dernières années de son lucratif contrat. Reste donc à savoir jusqu’à quel point Arsenal sera prêt à descendre son prix de vente, sans perdre trop d’argent.

Leave a Comment