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Panne de la radiothérapie, violence à l’Apr, tête de liste de BBY à Dakar : le grand Oral de Yakham Mbaye

Il a démontré qu’il traîne des états de services irréprochables dans la communication. En effet, invité de l’émission « Faraam Facce » sur la Tfm suivie par Actusen.com, le Secrétaire d’Etat à la Communication a su tirer son épingle du jeu, face au teigneux animateur Pape Ngagne Ndiaye. Là où bien d’autres ministres et responsables de l’Alliance pour la République ont souvent souffert le martyre et tutoyé le ridicule, quand il s’est agi de répondre à des questions brûlantes.

Parmi les sujets qui fâchent et auxquels Yakham Mbaye a su apporter des réponses à la hauteur des attentes : l’épineuse équation de la panne de la radiothérapie de l’Hôpital Le Dantec. Sur ce, le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a non seulement évoqué la liste des malades du cancer ayant nécessité une évacuation sanitaire et qui ont été entièrement pris en charge par le Gouvernement, avec à la clé de l’argent de poche.

Mais aussi, le ministre a démonté les arguments de ceux qui ont théorisé, ces derniers temps, que l’Etat a fait preuve de laxisme inqualifiable, en n’ayant pas pris toutes les dispositions idoines de nature à éviter l’arrêt de l’appareil.

Pour ce faire, Yakham Mbaye est largement revenu sur les différentes péripéties entamées, depuis 2013, par Macky Sall et son régime, afin de doter le Sénégal d’un appareil digne du nom. Mieux, il a promis que, dès le mois de mars prochain, l’appareil sera dans nos murs. Et entre avril et juin, il sera procédé à des tests, avant que la machine ne commence, effectivement, à être utilisée par les patients.

« Les commanditaires et les exécutants de cette violence qui veut empêcher les Sénégalais de dormir du sommeil du juste seront sévèrement sanctionnés« 

Concernant la violence aveugle constatée au sein du Parti présidentiel, le responsable de l’Alliance pour la République de Dakar Plateau se veut formel : « rien ni personne ne peut justifier cette violence qui ne faiblit pas. Et dont la seule raison est à rechercher dans les guerres de positionnement entre responsables ».

Mais, dit-il, ce qui est certain, c’est que des sanctions exemplaires seront prises par le Président du Parti, Macky Sall. Les commanditaires et les exécutants de cette violence qui veut empêcher les Sénégalais de dormir du sommeil du juste peuvent se le tenir pour dit : ils seront sévèrement sanctionnés ».

Interpellé sur Abdoulaye Makhtar Diop, qui serait pressenti pour être, à Dakar, la tête de liste de la Coalition « Benno Bokk Yakaar » aux prochaines élections législatives, Yakham Mbaye a préféré jouer la carte de la prudence. « Macky Sall ne m’a jamais parlé de cette question-là et je ne suis pas dans son subconscient pour pouvoir savoir ce qu’il envisage de faire ».

Dans tous les cas, explique-t-il : « je n’ai aucune ambition, concernant ces élections. Je ne suis intéressé par aucune tête de liste, tête de pont, tête de cadrage ou de je ne sais quoi.

Tout ce qui m’intéresse, c’est de voir comment faire pour convaincre les populations à aller s’inscrire sur les listes électorales. Et une fois que j’aurais réussi cet objectif, je verrais, dans quelle mesure, je pourrais, si possible, donner un coup de main à mes camarades de Parti de la Médina, en l’occurrence Seydou Guèye… ».

« Je ne suis intéressé par aucune tête de liste, tête de pont, tête de cadrage ou de je ne sais quoi« 

Quand l’opposition rue dans les brancards, au motif que le Président Macky Sall a retenu la date des Législatives, le 30 juillet prochain, Yakham Mbaye se perd dans des conjectures. Et a, forcément, besoin d’un interprète pour comprendre le langage de ses membres.

Pour cause, dit-il, c’est l’opposition parlementaire, qui, à travers le député Mamadou Lamine Diallo, avait demandé à voter, les yeux fermés la loi portant code électoral. Quand Macky Sall a programmé la date de ce scrutin au 2 juillet prochain, l’opposition a estimé qu’elle ne saurait battre campagne en plein mois de ramadan. Et qu’à cet effet, il fallait retenir une autre date.

Là, désireux de satisfaire ses caprices, explique le responsable Apr, le Président Sall a indiqué le 30 juillet, c’est-à-dire 24 heures avant l’expiration du mandat des députés. Mais on ne sait encore par quelle magie, les adversaires au Président Sall se sont encore mis à protester. Finalement, nul ne sait ce qu’ils veulent ».

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