Aperçu global de la situation
Le parti libéral du Canada vient juste de reconquérir le pouvoir, après avoir battu le parti conservateur jugé très à droite, depuis bientôt 3 ans. L’enthousiasme était partout à son comble du fait que le nouveau premier ministre était relativement jeune et semblait être également très à gauche dans ses prises de positions. On pouvait penser qu’il était un ardent partisan pour l’intégration des minorités et un féministe avéré. Surtout quand, il a pris la décision d’amener chez nous des réfugiés syriens très éprouvés. Aussi, il a eu l’avantage d’être le fils de Pierre Elliot Trudeau qui était quand même assez bien connu, apprécié et respecté à travers le monde. On se souviendra de la visite de ce dernier à Cuba quand Fidel Castro était la bête noire de différents dirigeants de gouvernements capitalistes américains. On pensait que le jeune premier ministre du Canada allait au moins suivre quelques pas de son père. Malheureusement, tel ne semble pas être le cas. C’est surtout en Afrique que la vision du jeune Trudeau semble le plus déranger. La grande majorité de la classe politique africaine le perçoit comme quelqu’un venu d’ailleurs leurs proposer autres que du vrai développement. En voulant secouer les tabous africains et défendre l’avortement et les droits des homosexuels lors du sommet de la francophonie à Antananarivo, il s’est confronté à une forte résistance. Depuis lors, il est perçu comme quelqu’un qui veut imposer de la perversion et du contre nature en Afrique. D’ailleurs, ces sujets sont loin de faire l’unanimité même en Amérique du Nord. Ce sont des sujets presque tabous. Ce voyage a été l’une des pires débandades diplomatiques canadiennes.
Qu’en est-il de l’intégration des minorités après presque 3 ans de pouvoir ?
La plupart des minorités semblent être unanimes à dire que le changement tant attendu n’est jamais arrivé et qu’il n’arrivera peut-être jamais. Pendant les grandes retrouvailles libérales, les minorités se plaignent encore de la froideur des hauts et bien placés (ministres, députés et autres) du parti. Apparemment, ces derniers sont mal à l’aise et pognent les nerfs quand de simples militants ou militantes les approchent. Ils font tout pour éviter les vraies questions des gens ordinaires. Quand ils répondent, ils le font à la sauvette ou ils s’enfuient tout simplement sans rien dire. D’autres sont quasiment très impolis et répondent avec un air désagréable ou méprisant. Ainsi, les minorités se sentent souvent à l’étroit et indésirables. C’est pour quoi, on remarque souvent dans ces rassemblements un groupe de minorités d’un côté et les blancs de l’autre. On se croirait au pays de l’apartheid ou du Ku Klux Klan. Il y a beaucoup de gens qui pensent que cette démarcation est très regrettable. On est du même parti et on n’est pas capable de s’intégrer et de se parler à cause de notre différence.
De plus, il semblerait que les nominations sont procédées en fonction de la couleur de la peau, de la proximité régionale et autres. Bien que très diplômées, les minorités occupent en général des postes moins rémunérés que ceux des blancs. Ils sont souvent obligés car le taux de chômage canadien les frappe et les broie plus fort.
On penserait qu’après leur victoire électorale, les dirigeants blancs se retrouvent entre amis ou connaissances ou « gang » et se partagent les meilleurs postes avec leurs proches, et excluent les minorités qui pourtant leurs sont fidèles dans le vote. Probablement, l’actuel premier ministre actuel Mr Justin Trudeau aurait fait la même chose et il est peut-être entouré de ses amis ou proches ? Pourtant les dirigeants du parti sont contents quand les minorités viennent occuper les chaises vides et montrer le visage multiethnique de leur parti. L’appel aux minorités dans ce parti serait-il un piège ? Dans cette souricière, on leur fait croire à un lendemain meilleur alors qu’il n’en est rien. A mon avis, ce parti trompe les minorités, les utilise, pour ensuite les jeter aux oubliettes jusqu’aux prochaines élections. Aussi, pendant les investitures, on jette dans bien des cas, les candidats des minorités dans des circonscriptions perdues d’avantage afin de combler toutes les circonscriptions électorales. Pire encore, on les blâme pour leurs défaites. Mais les noirs sont les plus grands perdants de cette situation. Ce sont des laisser pour compte, des militants à rabais. Ils ne jouissent d’aucune considération. C’est à peine si on leurs donne la parole. Il faut oser arracher quasiment le micro pour avoir droit à la parole. Leur présence semble déranger cette majorité blanche. Presque toutes minorités sont représentées au gouvernement sauf les noirs. On n’a même pas un ministre noir dans le gouvernement presque blanc de Mr Justin Trudeau. Cette situation est très incommodante, désagréable et nauséabonde pour la communauté noire du Canada qui n’a pas réagi pour autant. Mais dans les coulisses, ils sont très amers, ils crachent du venin et des insanités sur le gouvernement incompétent de Mr Trudeau. Beaucoup pensent que ce gouvernement libéral actuel ne les représente pas.
Ils sont presque unanimes à dire que le choix des membres de cet appareil gouvernemental est dicté par la couleur de la peau de par sa composition. Pourtant les communautés culturelles en général et les noirs en particulier votent massivement pour le parti libéral du Canada. Mais, on ne voit aucun geste concret de la part duchef du parti libéral du Canada actuel, en faveur de l’intégration des communautés culturelles. La léthargie est totale.
Devant plusieurs plaintes liées à cette forme de ségrégation raciale, honteuse et inhumaine. Le parti aurait créé la commission du multiculturalisme pour ainsi dire répondre aux attentes minorités. Mais cette commission n’a jamais réellement fonctionné. C’était un attrape-nigaud. On demande aux membres de se retrouver et de travailler pour élargir le parti aux autres non membres. Les moyens et le soutien du parti sont quasiment absents. A moins que les membres eux-mêmes sortent l’argent de leurs poches pour leurs propres activités.
Paul Martin aurait été le meilleur premier libéral du Canada
Néanmoins, certains dirigeants du parti libéral ont fait beaucoup pour les communautés culturelles. C’est le cas de Mr Paul Martin qui avait nommé Madame Michael Jean, l’actuelle secrétaire général de la francophonie, comme gouverneure générale du Canada. Mr Martin était un excellent premier ministre et il est probablement le meilleur de tous. Économiquement tout allait bien. De plus on pouvait l’approcher, et il répondait aux militants. C’est le contraire pour Mr Trudeau. C’est un très mauvais premier ministre économiquement parlant. Ce qui est quand même dommage et regrettable pour les peuples canadiens et québécois qui l’avaient porté au pouvoir.
Les scandales d’allégation d’inconduite et d’agression sexuelles
Malheureusement, ces temps-ci, des choses horribles commencent à sortir de l’ombre. Le parti libéral serait dans la tourmente. En effet selon les médias, le premier canadien Justin Trudeau, confronté à une accusation d’inconduite sexuelle vieille de 18 ans, s’est à nouveau défendu jeudi d’avoir agi de façon « inapproprié ». Mon point de vue est que ce dernier devrait subir une enquête en vertu de la politique de la tolérance zéro pour les agressions sexuelles qu’il a adopté au sein de son parti ou de son gouvernement. À moins qu’il soit défenseur d’un faux féminisme. On a le droit de savoir sur ce qui est réellement passé. Quelques mois plus tôt, c’était un autre député fédéral, Mr Francis Drouin qui serait sous enquête en lien avec une allégation d’agression sexuelle. Nos dirigeants devraient être exempts de tout soupçon. Mais tel ne semble pas être le cas. C’est terrible.
Que faut-il faire ? Faire revenir la sagesse de Mr Paul Martin
On espère les dirigeants de ce parti réagiront et apporteront une fois pour toute, les corrections nécessaires pour le bon fonctionnement de ce parti miné par des insuffisances et des comportements inadéquats. Je m’excuse d’avance devant l’assistance sur la possible mauvaise interprétation de certains de mes propos. Ma démarche doit être perçue comme celle pour améliorer le fonctionnement du parti libéral auquel je suis encore membre.
Gondiel Ka
Montréal, Canada