Toute la journée d’hier, certains ont prêté à la Cour suprême l’intention de baliser la voie pour une élimination de Khalifa Sall de la course pour la Présidentielle du 24 février prochain. Les accusateurs croient savoir que la Juridiction pourrait fermer les yeux sur le Rabat d’Arrêt que la défense du maire déchu de la capitale va introduire.
Mais attention. Ça pourrait s’agir d’un procès d’intention. Parce que le Juge Abdourahmane Diouf, Président de Chambre, dans le procès du candidat déclaré à la Présidentielle de 2019, avait, quand il était Avocat Général, théorisé le sens du Rabat d’Arrêt.
Alors, quand Dieu, Maître des jours et des nuits, fait en sorte que ce même Magistrat fasse partie du procès de tous les fantasmes, accordons à la Cour suprême la bonne foi. D’autant que le hasard n’existe pas, diront certains.
Aussi, ne dansons pas plus vite que la musique, en nous offrant le luxe permissif de juger ladite Cour, avant qu’elle ne dise son dernier mot. Patience, patience, patience…
Mame Sagar (Billet-SourceA)