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Perte tragique de 4 enfants sous les décombres du mur de Mermoz-Sacré-coeur : la Dscos plaide non-coupable

La Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) veut qu’on ne la mêle ni de prés ni de loin à l’effondrement du mur qui a occasionné, la semaine dernière, la perte tragique de quatre enfants à Mermoz Sacré-coeur.

En effet, dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com, la Dscos informe l’opinion qu’ « à la suite d’une saisine de Madame Yéya Racine Kane, propriétaire d’une Villa mitoyenne, par lettre en date du 30 Avril 2014 déposée à la table de la Dscos, le 02 Mai 2014, les Services de cette Direction, en compagnie de la plaignante, avaient bien procédé à la visite des lieux ».

A cette occasion, précise ladite Direction, « les vérifications sur les documents y afférents ont permis également de s’assurer que le Maître d’ouvrage disposait bien de l’autorisation de construire numéro 005071/VD, datée du 03 décembre 2013, approuvée par le Préfet de Dakar sous le numéro 001440, en date du 04 Décembre 2013 ».

« La Direction de la Protection civile a donné un avis favorable sur le projet appartenant » à ce couple

Ce n’est pas tout. Car, même si elle n’indexe nulle part, de façon formelle, aucune Structure étatique, il n’en demeure pas moins que la Dscos semble filer la patate chaude à X. Dans la mesure où, fait-elle remarquer, « par lettre en date du 03 Octobre 2013, la Direction de la Protection civile a donné un avis favorable sur le projet appartenant à Jacob Pascalpylan et Mme Rufyna Vararmathy Rajanayagam Pascalpylan, relatif à la construction d’un bâtiment à rez-de-chaussée plus trois étages, plus sous-sol, à usage d’habitation ».

Du coup, la Dscos déclare à qui veut l’entendre « n’être plus habilitée à procéder à l’arrêt des travaux, sans outrepasser ses prérogatives ». Et ne saurait livrer, en aucun cas, « les raisons de l’arrêt prolongé du chantier qui a eu ces conséquences malheureuses ». C’est-à-dire la mort tragique de quatre bouts de bois de Dieu, dont les familles continuent de pleurer.

Pour rappel, le maire de Mermoz-Sacré-coeur, en l’occurrence Barthélemy Dias, a menacé de porter plainte contre l’Etat, à la suite de ce drame.

Actusen.com

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