Le doute n’est pas permis : sur les réseaux sociaux, le Président de la République n’a pas le frite. Loin s’en faut, Macky Sall a reçu une volée de bois vert digne du nom, après qu’il a été coupable d’avoir taxé ses adversaires politiques et ceux qui ne réfléchissent pas comme lui d’oisifs errants.
Cette sortie du Chef de l’Etat depuis Abu Dabi, où il a eu à traiter ses opposants « d’oisifs errants », n’est pas du goût de certains internautes. Et alimente, depuis plus de quarante-huit heures, les pages Facebook de beaucoup de nos concitoyens visitées par Actusen.com.
Pour certains, le terme « oisifs errants » poursuivra Macky Sall, tout au long de son ou ses mandat (s). Même si sa Cellule de communication, a une fois encore, tenté de rectifier, maladivement, le tir, dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com.
Certains reprennent textuellement ses propos: « Des gens qui n’ont rien à faire (OISIFS) et qui passent leur temps à errer (ERRANTS) ». (…) Il faut que la Présidence respecte les Sénégalais », jugent des internautes.
Pour l’un d’entre eux, « soit la Présidence parle un français codé où Macky Sall et ses hommes sont les seuls initiés, soit c’est nous qui sommes nuls en français ».
Pis, quand la Cellule de communication de la Présidence de la République se permet de dire que le locataire du Palais « qu’il n’a jamais été question de traiter certains Sénégalais d’oisifs errants dont moi c’est insulter notre intelligence », s’énerve un autre internaute.
Qui semblant faire la leçon au « Maquis », enseigne : « la langue française est tellement subtile qu’on peut insulter, sans utiliser de gros mots ».
« Cette maladresse montre encore une fois qu’il faut vraiment revoir le staff de Com du Président. Il gagnerait à le revoir », lit-on sur la toile ».
Sauf dur désir de se suicider, politiquement, Macky Sall gagnerait à remuer, plus tard, sept fois la langue, avant de caricaturer ses administrés.
Eu égard aux tacles appuyés et conjugués d’une partie de l’opinion, qui n’a pas trop goutté à sa dernière sortie contre ses contempteurs dans le cadre des errements de l’Etat notés dans la gestion de la Radiothérapie de l’Hôpital Le Dantec.
Ngoya Ndiaye (Actusen.com)