Pour les Livres d’Histoire : cette centaine de pères de familles observent une grève de la faim et, pendant ce temps-là…

Quand ils menaçaient, depuis quelques jours, de recourir à la grève de faim, beaucoup prenaient les ex-agents de la défunte Compagnie aérienne Sénégal Airlines pour des enfants de choeur. Eh bien, erreur ! Car Moustapha Diakhaté et ses camarades, qui ne savent plus à quelle autorité se fier, ont décidé d’entamer cette diète.

Pour les Livres d’Histoire, ce sera au même moment où les élus du Sénégal vont aller aux urnes, pour désigner, ce dimanche 4 septembre 2016, les futurs membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales.

A l’origine de cette solution extrême : la tutelle n’a rien fait, absolument rien du tout pour les tirer d’affaire, selon les ex-travailleurs de la défunte diva fragile, qui déclarent à qui veut les entendre qu’ils ne réclament pas l’argent du contribuable, mais plutôt « l’argent qui se trouve dans les comptes de la compagnie et les royalties payées par les compagnies tierces. Ce qui est légitime et légal puisque l’ensemble des employés est toujours sous contrat et doit être payé conformément au code du travail ».

L’ensemble de ces revenus peut largement payer les cinq (05) mois de salaire et permettre au personnel déjà lourdement endetté de faire face aux dépenses liés à la Tabaski et à l’ouverture des classes, en attendant la liquidation effective de la compagnie et le paiement des droits légaux.

Le Personnel, qui s’est réuni est Assemblée générale ce jeudi 01 Septembre 2016 pour faire l’évaluation des actions faites depuis l’Assemblée générale du Mardi 23 Septembre 2016, s’est félicité du succès du Sit-In organisé le Mardi 29 Août dernier devant les locaux du Ministère du Tourisme et des Transport Aériens ».

Aussi, Moustapha Diakhaté et Cie condamnent avec la dernière énergie le recours aux forces de l’ordre lors de leur sit-in de cette fin de semaine et se désolent de l’interpellation de deux de leurs collègues qui ont été conduits à la gendarmerie. Alors que leur seul tort aura été de de dénoncer le drame social qu’ils vivent depuis cinq (05) mois sans salaires, « malgré les propositions très raisonnables et faisables faites à la tutelle ».

Actusen.com