Javier Pastore, qui espère faire son retour en équipe d’Argentine dans l’optique de la Coupe du monde 2018, enrage qu’on puisse penser qu’il suffit d’être proche de Lionel Messi pour être sélectionné.
C’est un fantasme assez ancien dans le monde du football, celui de la star de l’équipe qui imposerait ses choix à son entraîneur. En France, l’exemple le plus connu concerne Zinedine Zidane, qui aurait poussé auprès d’Aimé Jacquet pour que son ami Christophe Dugarry soit retenu parmi les 22 pour la Coupe du monde 1998. En Argentine, c’est évidemment aoutour de Lionel Messi que la question se pose. Mais elle n’a pas lieu d’être, selon Javier Pastore, un proche du quintuple Ballon d’Or, qui s’en agace.
« C’est le sélectionneur qui choisit les joueurs, a martelé le milieu de terrain du PSG auprès de la presse argentine. Ceux qui vont en sélection sont les meilleurs, il n’y a pas d’amis. C’est un mensonge, et ça créé de la colère auprès des joueurs qui ne sont pas retenus. Ceux qui sont toujours retenus le sont parce qu’ils jouent dans les meilleures équipes du monde, pas parce qu’ils sont amis avec un autre joueur. »
Ce joueur, c’est bien sûr Messi. Et Pastore ne peut pas nier son importance au sein de l’Albiceleste. « C’est le meilleur joueur du monde, et on doit réunir une équipe pour jouer un bon football et lui faciliter les choses, parce qu’il ne faut pas attendre qu’il fasse tout. Lui tout seul contre 11 joueurs, il ne gagnera pas. Nous comptons beaucoup sur Messi, mais s’attendre à ce qu’il soit la solution à tout, c’est une erreur. »
Pastore, qui ne compte que 13 sélections, réparties sur deux périodes (7 en 2010-2011, puis 6 en 2014-2015), espère que l’arrivée du nouveau sélectionneur, Javier Sampaoli, lui (re)donnera une chance en vue de la Coupe du monde 2018. « J’aurai ma chance seulement si je joue en bien en club », explique le milieu de terrain du PSG. « Je me concentre uniquement là-dessus. Pour le moment, je n’ai eu aucun contact avec le nouveau staff technique, seulement avec le corps médical. Mais ils suivent de près tous les joueurs, même ceux qui ne sont pas appelés », assure « El Flaco ».
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